Ce contenu est une communication d’entreprise. Il n’a pas été rédigé par les journalistes de TelQuel.
C’est ce que constate Martine Cazemages, VP Sales du Pôle international de Sage, l’entreprise qui édite des logiciels professionnels pour près de trois millions de clients, dont 6000 au Maroc. Entretien.
Que vend Sage ?
Sage est le leader mondial des technologies qui offrent aux entreprises de toutes tailles la capacité d’anticipation, l’agilité et l’efficacité nécessaires à la gestion de leurs finances, de leurs opérations et de leurs ressources humaines. Dans le monde entier, ce sont des millions de clients qui ont choisi de faire confiance à Sage et à ses partenaires pour les accompagner et leur apporter le meilleur de la technologie Cloud.
Comment se porte Sage au Maroc ?
L’activité est dans une belle dynamique, avec plusieurs évènements et rencontres avec les décideurs économiques, au cours desquels Sage a présenté ses dernières solutions : Sage 100cloud pour la gestion des PME-PMI, Sage X3, solution de référence mondiale pour la gestion d’entreprises, et Sage FRP1000, suite financière de référence à destination des directions financières.
Le marché marocain est clé dans la stratégie de Sage. Avec 6000 entreprises clientes, le Maroc représente à peu près 30 % du chiffre d’affaires du pôle international de Sage France. Les leviers de croissance sont nombreux. Dans un contexte aussi dynamique de croissance des entreprises marocaines, l’intérêt de ces dernières pour les solutions numériques est grandissant. Elles nous sollicitent pour les accompagner dans la transformation numérique en leur proposant des solutions de gestion qui leur feront gagner en productivité.
Quels sont les avantages du Cloud ?
Dans la première phase de la crise sanitaire et du confinement contraint, les services Cloud se sont naturellement imposés comme l’une des réponses les plus puissantes et rapides aux problématiques de télétravail que rencontraient la quasi-totalité des entreprises. Si le Cloud est incontestablement une solution majeure pour rendre possibles le travail et la collaboration en mobilité dans un monde confiné, il ne faut surtout pas résumer son rôle à celui d’une commodité pratique.
Dans la crise économique que nous traversons, le Cloud doit être compris aussi et d’abord pour ce qu’il est : un asset stratégique majeur au service de la résilience des entreprises, de leur capacité à amortir, à maîtriser l’impact de la crise, mais aussi à se réinventer pour en sortir. Notre ambition est de devenir une grande entreprise Saas (software as a service, ndlr). Il s’agit d’aider le plus grand nombre d’entreprises à saisir les opportunités offertes par le numérique et par le Cloud.
Dans le contexte d’urgence actuel, le Cloud est un accélérateur. La modularité du Cloud permet aux entreprises de mieux appréhender, maîtriser l’imprévisible et d’accélérer l’implémentation de nouvelles fonctionnalités critiques. À partir d’un socle de fonctionnalités de base, il est ainsi très facile d’associer d’autres services Web, créés par nos soins ou ceux d’autres éditeurs partenaires, selon les besoins. Grâce à cette mutualisation, la chaîne de valeur peut être enrichie quasiment à l’infini.
Les investissements dans des solutions digitales ont-ils un intérêt si, au préalable, la formation du personnel ne suit pas ?
La transformation digitale d’une entreprise n’est aboutie que si effectivement elle est portée par les collaborateurs. Nous associons souvent cette transformation digitale aux outils, mais ce qu’elle revêt va beaucoup plus loin que cela. Il s’agit aussi de compétences et d’adaptation à de nouveaux modes de travail.
La question de la formation est donc importante. C’est un enjeu sur lequel nous accompagnons aussi nos clients, dans la prise en main des solutions et la montée en compétences, afin qu’ils puissent pleinement tirer bénéfices de nos outils.
Après plus de trois mois de confinement, quelle évaluation faites-vous de l’impact de cette crise sanitaire sur les entreprises, et notamment leur digitalisation ?
En cette période d’incertitudes, marquée par des variations importantes d’usage et de sollicitations potentielles des services, c’est un point clé. Le Cloud apporte une réponse technique au niveau des serveurs — ce fut le cas en entrée de crise pour absorber des montées en charge importantes.
Mais les services Saas fournissent également une réponse immédiate en termes d’usage, que ce soit pour gérer les creux, liés par exemple aux périodes de chômage partiel, ou au contraire absorber les pics qui se dessineront en sortie de crise.