#Kolonamaak : l’UNFM se mobilise pour aider les femmes victimes de violences

L’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM) a annoncé sa mobilisation en cette période de confinement pour venir en aide aux femmes victimes de violences.

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Compte tenu des contraintes liées au confinement sanitaire obligatoire, l’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM) a annoncé, dans un communiqué, avoir pris un certain nombre de mesures pour aider les femmes victimes de violences pendant cette période.

Parmi celles-ci, la sensibilisation à l’utilisation de la plateforme “Kolonamaak” (“Nous sommes tous avec vous”), lancée fin janvier. Ce dispositif accompagnera les femmes et les filles victimes de violences pendant la période de quarantaine, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à travers une plateforme d’écoute via un numéro direct (le 8350) et une application pour smartphone à télécharger gratuitement sur AppStore ou PlayStore.

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Cette application permet de localiser le téléphone de la victime pour lui fournir l’assistance nécessaire et la diriger vers les services concernés, indique l’UNFM.

Des cellules d’écoute régionales

L’association présidée par la princesse Lalla Meryem a par ailleurs lancé un réseau national de suivi psychologique et social à distance, en activant 12 cellules d’écoute dans toutes les régions du Royaume.

Ce réseau, lancé en partenariat avec la Faculté des lettres et sciences humaines de Rabat, est composé de spécialistes du domaine de la psychologie, de la sociologie, de la médiation familiale et d’assistants sociaux. Une carte recensant tous les numéros et horaires détaillés en fonction des services demandés est à disposition sur le site de l’UNFM.

Jeudi 26 mars, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I.) avait lancé une alerte sur les violences conjugales dont les femmes risquent d’être victimes pendant cette période de confinement obligatoire.

Qu’il s’agisse de “violences sexistes, psychologiques, verbales, physiques et sexuelles, le confinement augmente les risques de passage à l’acte”, indiquait le collectif qui appelait la société civile à “un travail en réseau afin d’aider les femmes victimes de violences pendant cette pandémie”.