Alors que la présence de l’Etat islamique s’est réduite à quelques poches de résistance en Irak et en Syrie, le Sahel est toujours le terrain de jeu d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le 10 décembre, une attaque terroriste a causé la mort de 71 soldats dans le camp militaire d’Inates, “la plus meurtrière depuis le début de l’offensive jihadiste au Niger”, peut-on lire dans la presse française. Engagés au Mali, les troupes françaises ont par ailleurs perdu 17 soldats en 2019, le bilan le plus lourd depuis leur engagement en 2013. Invité aux Atlantic Dialogues, qui se sont tenus du 12 au 14 décembre à Marrakech, le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, Angel Losada, revient pour TelQuel sur la stratégie…