Alors que Saad Eddine El Othmani a publié hier soir un tweet pour présenter ses condoléances aux familles des victimes du drame d’Imi Ntiyaret et annoncer l’ouverture d’une enquête pour en déterminer les circonstances, l’évènement a été discuté en Conseil du gouvernement. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi Mustapha El Khalfi, porte-parole de l’Exécutif.
إنا لله وإنا إليه راجعون، تلقيت ببالغ الأسى والحزن نبأ فاجعة السيول الفيضانية المفاجئة التي جرفت مساء اليوم ملعبا للكرة وأودت بحياة عدد من الضحايا بجماعة إمي نتيارت إقليم تارودانت. رحم الله الضحايا والتعازي الحارة لذويهم. وإن السلطات المختصة معبأة في عين المكان
— سعد الدين العثماني EL OTMANI Saad dine (@Elotmanisaad) August 28, 2019
Dans un entretien accordé à Hespress, il affirme que des renseignements ont été fournis sur le drame par le ministre délégué auprès du ministre l’Intérieur, Nourredine Boutayeb, le ministre chargé de l’Aménagement du territoire, Abdelahad Fassi-Fihri ainsi que le ministre de l’Equipement, Abdelkader Amara.
Les présentations de ces rapports ont ensuite débouché sur une discussion portant sur la possibilité de créer “une direction centrale au niveau du ministère de l’Intérieur chargée de la gestion des risques de catastrophes naturelles”. Le renforcement de l’encadrement de l’urbanisation au niveau du monde rural était aussi au menu des discussions.
Dans ce sens, une loi-cadre est en cours de préparation, a annoncé Mustapha El Khalfi. Pour rappel, la localisation du terrain de football sur lequel s’est produit le drame avait été dénoncée par de nombreux internautes.
Lors de sa réunion, le gouvernement s’est également penché sur “l’encadrement réglementaire de l’appropriation publique des ressources hydrauliques”. Khalfi a précisé que les mesures annoncées ont pour but “de ne plus reproduire ce qui est arrivé” à Imi Ntirayet.
Pour rappel, sept personnes ont perdu à la vie suite à la crue subite d’une rivière traversant cette localité située à proximité de Taroudant. Dans le cadre des opérations de secours les autorités locales ont annoncé que la gendarmerie royale, les forces auxiliaires, mais aussi la protection civile ont été mobilisés.
En termes de logistique, en plus des ambulances, un hélicoptère, un avion de type “Defender” et une brigade cynotechnique relevant de la gendarmerie royale ont été mis à contribution, selon la même source.