Le professeur japonais Shoji Matsumoto, expert en droit international, a présenté vendredi 10 janvier, devant un parquet de Senior Fellow du PCNS à Rabat, les grandes lignes de son livre à paraître sur le conflit du Sahara. Rédigé en anglais, Sahara Conflict Reviewing the Legal Debate from an Integrated Perspective (Le conflit du Sahara : Examen du débat juridique d’une perspective globale).
S’il affirme que son œuvre se veut “libre de toute idée préconçue”, et écrit depuis la perspective d’une partie “tierce au conflit”, il est aussi “vrai que tout individu, moi-même compris, ne peut être entièrement libre de motivations quelles qu’elles soient”, avance le professeur en préambule de sa présentation.
Shoji Matsumoto explique que son raisonnement se base sur les traités, la coutume du droit international, et les décisions de justice. Néanmoins, il laisse entendre que les faits et les décisions des Cours internationales peuvent être sujets à interprétation. En effet, il affirme que “les faits peuvent être présumés en se basant sur des preuves indirectes”, et que les “décisions de Cour peuvent être motivées idéologiquement, aussi elles doivent être regardées de manière critique”.
Les trois piliers de sa réflexion
S’il défend la marocanité du Sahara dans son livre, Shoji Matsumoto l’explique par trois raisonnements.