Plus de 150 animaux sont nés au Jardin zoologique national de Rabat depuis janvier, dont des espèces menacées de disparition. Parmi elles, neuf addax, une antilope quasiment éteinte à l’état sauvage, mais également de cinq oryx algazelle, une espèce aujourd’hui complètement éteinte dans son milieu naturel. Une gazelle dama a également vu le jour, tandis que celle-ci est considérée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) comme en danger d’extinction.
Des naissances qui rentrent dans le cadre de la “mission principale du parc zoologique de Rabat, qui est la conservation des espèces menacées”, explique une source autorisée au sein de l’institution. Des reproductions qui participent donc à la survie de plusieurs animaux en danger.
Les nouveau-nés ont pu bénéficier d’un suivi médical et d’une période de surveillance vétérinaire afin de leur permettre de faire leurs premiers pas dans leur nouvel environnement mais aussi de favoriser leur adaptation et leur intégration au sein de leurs groupes de congénères.
Sur le long terme, certaines espèces endémiques du Maroc sont quant à elles concernées par un projet de réintroduction dans leur habitat naturel. Il s’agit notamment des antilopes sahélo-sahariennes ou les ibis chauves, “dans l’objectif de constituer des populations viables de ces animaux”, explique le Jardin zoologique.
Le Jardin zoologique de Rabat recense environ 2000 animaux, soit 150 espèces parmi les trois classes animales les plus couramment présentes dans les parcs zoologiques, tels que les oiseaux, les mammifères et les reptiles.
Avec MAP