Ces artistes qu'il ne faudra pas rater à Jazzablanca 2019

Du 2 au 7 juillet, l'Hippodrome de Casablanca  et la Place des Nations unies accueillent l'édition 2019 du festival Jazzablanca. Musique électro et style gnaoua sont au menu cette année. Découvrez les artistes à ne pas rater lors de cette semaine riche en musique.

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Macy Gray sur la scène de Jazzablanca, le 16 avril 2016. Crédit : Yassine Toumi

Un vent de fraîcheur souffle sur la 14e édition du festival Jazzablanca qui se tiendra du 2 au 7 juillet à l’Hippodrome et à la place des Nations Unies. Avec une programmation léchée, une scène gratuite plus fournie, une nouvelle scène dédiée à l’électro, des masterclass et des ateliers pour les enfants, Jazzablanca gagne cette année en maturité.

La programmation variée proposée pour cette édition s’éloigne de la pop fleur bleue qui dominait les éditions précédentes du festival avec du rock, de la soul jazz, du calypso, de l’électro, du funk, mais aussi de la musique gnaoua.

Par ailleurs les plus jeunes seront initiés  à la musique, mais aussi aux arts plastiques à travers une série d’activités ludiques et des mastersclass accessibles sur inscription, dispensées par le batteur Karim Ziad et l’Hypnotic Brass. Petit tour d’horizon de nos coups de coeur de ce cru 2019.

Franz Ferdinand

Dès le début des années 2000,  le groupe Franz Ferdinand (leur nom de scène est calqué sur celui de l’archiduc d’Autriche dont l’assassinat a déclenché officiellement la Première Guerre mondiale) s’est imposé sur la très compétitive scène pop rock britannique. Le quatuor écossais séduit par un son nerveux, frais et qui donne la niaque.

2 juillet, scène Anfa, 21 h 30

Calypso Rose

C’est une légende de la musique calypso et socca (musiques traditionnelles caribéennes). Malgré les aléas de la vie (un cancer et deux infarctus), Calypso Rose a parcouru le monde pour répandre sa belle et lancinante musique. Aujourd’hui, la Trinidadienne a 80 ans, et rien ne semble l’arrêter.

3 juillet, scène Anfa, 21 h 30.

Don Bryant & The Bo-Keys

Après un bref succès de jeunesse, Don Bryant a décidé dans les années 60 de travailler en coulisse en tant que compositeur, en se limitant à performer dans les églises. Vers 2016, il signe son retour sur scène, produisant un blues ancré dans la tradition sud-américaine.

4 juillet au Jazz Club, 23 h 15

5 juillet, scène Village, 23 h

Metronomy

Après trois ans d’absence, cette bande de Séléniens musicaux a fait son grand retour en dévoilant Lately, un titre issu de leur prochain album. Toujours aussi bon, le son rock aérien de Metronomy nous replonge dans notre adolescence, et a le mérite de donner la pêche!

5 juillet, scène Anfa, 21 h 30.

Guts & les Akaras de Scoville

C’est avec un nouveau projet aux sonorités afro-caribéennes que le producteur et beatmaker français Fabrice Henry alias Guts débarque à Casablanca. Philantropiques, son nouvel album est un condensé de son errance de Haïti, aux Antilles, en passant par le Burkina. Il sera accompagné de plusieurs musiciens.

4 juillet, scène Village, 23 h.

5 juillet, scène BMCI, à 20 h 50.

Terekke

Envisager la musique house autrement, hors des sentiers battus. C’est un peu l’ambition de Matt Gardner alias Terekke. Le DJ américain puise dans le dub, sample Beyoncé ou des légendes du funk. Un mélange des genres qui rappelle la musique des clubs underground de Berlin où il est basé.

6 juillet, Le Roof, 23 h 30.