Nasser Zafzafi et ses co-détenus à Casablanca n’ont pas vu leur peine réduite en appel. Dans la nuit du vendredi 5 avril, la Cour d’appel de Casablanca a maintenu les lourdes peines de prison prononcées à l’encontre des figures du Hirak du Rif, allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.
En juin 2018, la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca avait déjà prononcé, au terme d’un procès de 9 mois, de lourdes peines à l’encontre de 53 d’entre eux, allant de 1 an de prison avec sursis à 20 ans de prison ferme, notamment pour Nasser Zafzafi, Nabil Ahamjik, Ouassim Boustati et Samir Ighid.
Poursuivis pour des chefs d’inculpations allant jusqu’à “l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat par un attentat ayant pour but de porter la dévastation et le massacre” (article 201 du Code pénal), ils encouraient jusqu’à la peine de mort.
Avec agences