Dans le cadre de ses nouvelles orientations stratégiques visant à consolider les parcs d’affaires et à optimiser la gouvernance, MEDZ a procédé à la fusion de ses entités dédiées aux parcs d’affaires de Casanearshore SA et Technopolis Rabatshore SA,” annonce le 20 mars un communiqué de CDG Développement.
La nouvelle entité créée est en charge de la conception, de la programmation, du développement et de la commercialisation de 4 parcs d’activités : Casanearshore, Technopolis, FesShore et OujdaShore, soit 326.000 m2 de plateformes destinées à des bureaux et industries développées
Les parcs ont une capacité totale de 176 hectares dont 326.000 m2 de plateforme en exploitation locative (bureaux et industries), 80.000 m2 en cours de développement, avec plus d’une centaine d’acteurs nationaux et mondiaux à l’image de Dell, Altran, Atos, Sofrecom ou encore Capgemini.
“Ce regroupement permettra la consolidation des activités locatives et le développement par EWANE ASSETS de l’immobilier dédié à l’Offshoring, et à l’Industriel Locatif,” poursuit le communiqué.
Dans un rapport de la Cour des Comptes rendu public en janvier 2019, l’institution présidée par Driss Jettou pointait la balkanisation des filiales de la CDG. Entre 2007 et 2017, le nombre de filiales et de participations de la CDG a quasiment doublé, passant de 80 à 143. “Opérée à un rythme élevé, la filialisation n’a pas été accompagnée par la mise en place des moyens organisationnels, humains et techniques adéquats et indispensables au pilotage des activités filialisées”, notait la Cour des comptes, pour qui “la diversification du portefeuille du groupe CDG et l’investissement dans plusieurs domaines d’activité n’ont pas toujours été générateurs de résultats positifs”.
A fin 2017, les principaux contributeurs au résultat du groupe CDG sont CDG-établissement public, Fipar Holding et CIH. D’autres filiales y contribuent négativement, en l’occurrence CGI et CDG Développement. Cette dernière porte presque à elle seule l’activité développement territorial et aménagement urbain du groupe, et ses résultats sont plus que mitigés. Les sociétés de développement local créées par la CDG à Casablanca, Rabat, Témara et Marrakech étaient notamment dans le viseur de la Cour des comptes, qui estime que “cette activité détruit de la valeur puisque la contribution au résultat consolidé de CDG Développement est structurellement déficitaire”.