1,49. C’est en milliard de dirhams, le volume des échanges enregistrés sur l’action Ciments du Maroc à la mi-journée à la bourse de Casablanca. Ces échanges ont été effectués à travers neuf blocs représentant un total de plus 1,1 million de titres, soit près de 7,6% du capital de l’entreprise. L’échange de ces titres, qui s’est fait au cours unitaire de 1.335 dirhams, a eu lieu peu après l’ouverture du marché aux alentours de 9h45.
A l’écriture de ces lignes, l’entreprise, filiale du géant allemand du ciment HeidelbergCement, n’a toujours pas communiqué sur ces transactions. Contacté par TelQuel, Ciments du Maroc n’a pu être joint.
Selon le site boursenews.ma, qui évoque des « rumeurs », ces échanges seraient en fait une cession du capital de Ciments du Maroc à « un pool d’investisseurs institutionnels au Maroc ». La même source précise que cette cession permettrait à HeidelbergCement « de réaliser une remontée de cash de 150 millions d’euros utilisables notamment dans le cadre de sa politique de distributions de dividendes ». Avant cette opération, le géant allemand détenait 58% du capital de Ciments du Maroc.
Au mois de janvier, Ciments du Maroc a annoncé la nomination d’un nouveau directeur général en la personne de Matteo Rozzanigo en remplacement d’Hakan Gürdal. Ce diplômé de l’Université polytechnique de Milan a auparavant occupé plusieurs postes de responsabilités chez Italcementi depuis 2007 dont le poste de directeur des activités ciment et BPE au Moyen-Orient, ainsi que le poste de directeur général de la filiale espagnole FYM. En 2016, il a été nommé au poste de directeur de développement de la zone Europe du sud-ouest chez HeidelbergCement, puis directeur de la stratégie et du développement du groupe allemand.
À l’issue du premier semestre de l’année 2018, Ciments du Maroc avait indiqué faire l’objet d’un contrôle fiscal. Lors de la même période, l’entreprise affichait un chiffre d’affaires opérationnel de l’ordre de 1,94 milliard de dirhams, en repli de 4,2% par rapport à la même période en 2017.
