On peut retourner le problème dans tous les sens, booster le “soft power” et flatter le donneur d’ordre occidental autant que l’on voudra, il n’y aura guère de développement sans une administration, au moins, semi-compétente. La fonction publique doit faire rêver, émoustiller les ingénieurs, les lauréats d’écoles de commerce, les profils pointus qui affluent en masse vers le secteur privé. Le fait est que l’État n’est pas chiche en investissement, mais la gouvernance y est catastrophique. Songez que les collectivités territoriales dorment sur un butin de guerre de 36 milliards…