En salle depuis le 3 octobre, le dernier film de Faouzi Bensaïdi retrace l’histoire sensuelle et cruelle du couple Abdelkader un agent de sécurité dans un mall à Meknès et Malika une femme de ménage chez une bourge dépressive. Leur belle et sensuelle histoire d’amour va être ébranlée par un incident humiliant pour le bien-aimé de Malika. Cette histoire haletante est rythmée par une musique éclectique qui rappelle l’âge d’or de la musique égyptienne, du raï des eighties et de la musique classique. L’occasion pour nous de vous faire (re)découvrir 6 morceaux phares de Volubilis.
Ana Laka Ala Toul, Abdelhalim Hafiz, 1955
Ce morceau a été chanté par le rossignol arabe dans « Ayam wa Layali » du réalisateur égyptien Henry Barakat. Sensuelle et cinématographique, Ana Lak Ala Toul a été écrite par Maamoun Chennaoui et composée par le grand Mohamed Abdel Wahab.
Ya Habibi Taala Ilhaqni, Issmahane, 1940
C’est la sulfureuse chanteuse d’origine syrienne Ismahane qui a divinement interprété ce morceau. Illustrant la tyrannie de l’amour, ce morceau a été écrit par Ahmed Jalal et composé par Midhat Âassim en 1940. Faouzi Bensaïdi a opté pour un cover de ce track curaté par le musicien libanais Zeid Hamdane.
Al KassBine Idaya, Mohamed Abdel Wahab, 1953
Si on devait décrire le spleen à l’Égyptienne, on est tenté de parler de Al Kass Bine Idaya. Si les paroles ont été signées par Hussein Assayed, c’est Mohamed Abdel Wahab qui a composé le morceau.
Ana Mazel, Cheb Mami, 1989
Ana Mazel est un des plus beaux morceaux de Cheb Mami. Le morceau, qui parle d’un homme meutri par un chagrin d’amour, a fait à sa sortie un carton en Algérie, mais aussi au Maroc. D’ailleurs ce track représente la fine période de la carrière de Cheb Mami, à savoir les eighties.
Stabat Mater Salve Regina, Giovanni Battista Pergolesi, XVIIIe
C’est un prodige de la composition du 18e siècle qui s’invite dans la bande originale de Volubilis. Mort à seulement 26 ans, Giovanni Battista Pergolesi a pourtant marqué au fer rouge l’histoire de la musique italienne. Le compositeur français André Grétry aurait d’ailleurs dit à son sujet : “Pergolèse naquit, et la vérité fut connue ! ».
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