Au Maroc, on a un excellent terrain mais de mauvais joueurs”, assène un spécialiste du secteur. Le tourisme, qui devait permettre au royaume de “ triompher dans le Jihad économique et social”, comme l’avait annoncé Mohammed VI lors du lancement en 2001 de la stratégie sectorielle, aura finalement été le plus grand gâchis économique des 15 dernières années, selon les conclusions d’un comité d’experts, qui avance que 20 milliards de dirhams d’investissements privés auraient été “investis à mauvais escient”. Si l’image du Maroc à l’étranger est celle d’un “pays touristique” (selon le dernier rapport de l’Institut royal des études stratégiques), la réalité interne est tout autre : en proie à un ras-le-bol généralisé, toutes les figures historiques du tourisme dressent le même constat d’échec. Mais si elles étaient jusqu’alors plutôt silencieuses et résignées, certaines voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer, parfois avec colère, souvent avec passion,…
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