C’est dans une « atmosphère tendue » que s’est ouverte, le 6 septembre, l’instruction de l’affaire Khadija. Une ambiance qui a poussé la victime présumée de viols et sévices à quitter la Cour d’appel de Beni Mellal avec sa famille par une porte dérobée, après avoir été entendu par le juge d’instruction rapporte TelQuel Arabi.
Les familles des 12 agresseurs présumés se sont rassemblées devant le bâtiment et ont scandé des slogans à l’encontre de la jeune fille qu’ils accusent d’ « avoir mis injustement leur enfants en prison », selon la même source.
Le magistrat a également entendu, séparément, 11 des 12 prévenus impliqués dans cette affaire. Agés de 18 à 28 ans, ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs », « viols », « enlèvement et séquestration », « traite d’êtres humains » ou encore « attentat à la pudeur consommé ou tenté avec violences ». Le 12e prévenu, qui n’a pas été entendu le 6 septembre, est poursuivi pour « non-dénonciation d’un crime ».
A l’issue de cette vague d’interrogatoires, le juge d’instruction a décidé de reporter l’instruction au 10 octobre. Une décision prise, notamment dans l’optique, de confronter la jeune Khadija à ses agresseurs présumés. Il s’agit également d’attendre les résultats de l’examen médical auquel l’adolescente a été soumise le 5 septembre au CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Contacté par TelQuel Arabi, le père de Khadija affirme que l’état psychologique de sa fille n’est pas « source d’inquiétude » et assure également qu’elle est soutenue par ses avocats.
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