Le bal des profit warning se poursuit sur la place boursière casablancaise. Après AFMA, Colorado et Wafa Assurance, c’est au tour du spécialiste de l’industrie pétrochimique de tirer la sonnette d’alarme sur ses résultats. Dans un communiqué publié le 29 août, la Société nationale d’électrolyse et de pétrochimie (SNEP) s’attend à une baisse de son résultat net semestriel d’environ 46%.
La filiale d’Ynna Holding justifie cette contre-performance par deux faits majeurs. Tout d’abord, « la non récurrence de l’effet positif du redressement du résultat financier au premier semestre 2017 ». Ce redressement datant de l’année dernière était le résultat des reprises des provisions sur le stock d’actions SNEP auto-détenues dans le cadre du programme de rachat des reprises de l’ordre 28,5 millions de dirhams.
Deuxième raison évoquée par le communiqué, « la neutralisation en 2018 des effets croisés de la reprise nette constatée dans les comptes à la suite de la cession de ces mêmes actions et du coût du contrôle fiscal. » En effet, dans le cadre d’un contrôle fiscal réalisé cette année, l’industriel a signé un protocole d’accord avec l’administration des impôts pour un montant de 10,5 millions de dirhams.
Malgré le recul du résultat net, le chiffre d’affaires devrait progresser de 9%, et le résultat d’exploitation de 7% pour le premier semestre 2018, indique le document.
A noter que la SNEP bénéficie de mesures anti-dumping prises en 2016 et pour cinq ans sur les importations de polychlorure de vinyle (PVC) en provenance du Mexique ainsi que des pays de l’Union européenne. L’entreprise est le seul producteur de la résine de PVC au Maroc.
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