Le peuple boycotte la justice », « liberté aux détenus » ou « non à la militarisation du Rif », ont notamment scandé les manifestants venus participer à cette « marche nationale » à l’appel du comité de soutien au Hirak.
Sous l’oeil des forces de l’ordre, entre 6.000 et 8.000 personnes selon des témoins ont défilé de la place Bab el-Had, près de la médina, vers le Parlement, en brandissant des portraits des meneurs de la protestation dans le Rif.
La présence du mouvement Al Adl Wal Ihsane (Justice et dignité) a largement grossit les rangs.
Le ministère de l’Intérieur n’a donné aucune estimation chiffrée sur le rassemblement, qui s’est déroulé sans incident.
« Le mouvement Al Adl Wal Ihsane n’a réussi à mobiliser qu’entre 6.000 et 8.000 personnes », ont de leur côté déclaré les autorités locales à l’AFP.
Quelques milliers de personnes – « quelques centaines » d’après les autorités locales – avaient déjà manifesté la semaine précédente à Casablanca.
Le 26 juin, la justice a condamné 53 activistes formant le noyau dur du Hirak à des peines comprises entre un et 20 ans de prison. Le leader du mouvement Nasser Zefzafi et trois de ses compagnons avaient écopé de 20 ans pour « atteinte à la sécurité de l’Etat ». Ses parents étaient présents dans les rangs de la manifestation à Rabat le 15 juillet.
Tous les détenus ont décidé de faire appel du verdict, qui a suscité des réactions d’incompréhension et d’indignation dans le royaume.
Avec AFP
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