La victoire électorale d’Erdogan, bien que moins éclatante que souhaité, va probablement faire du président turc la personnalité historique la plus importante du pays. Oui, plus que Mustapha Kemal Atatürk, le fondateur de la république turque il y a bientôt un siècle. Cet Atatürk auquel Erdogan voue une rivalité œdipienne. A Moscou, de quoi rêve Poutine, lorsqu’il est seul, à méditer sur la réussite russe, son retour (imprévu) sur la scène internationale, la renaissance, car il n’y a pas d’autres mots, après la traversée des enfers dans les années 1990 ?…