En dépit de toutes les réalisations annoncées, « les dépenses seront limitées, grâce au bon niveau général des infrastructures de transport et de services publics déjà existants« , assure le comité de candidature marocain pour le Mondial 2026. Les investissements sont « dans la droite ligne des stratégies de développement national et footballistique« .
Le gouvernement se porte garant pour les trois milliards de dollars que coûteront les stades, et qui représentant « moins de 1% de la dépense publique sur la période de préparation de l’événement ». Pour les fans, le budget sera « limité » en raison du coût de la vie au Maroc et de la proximité géographique avec l’Europe, leur principal continent d’origine.
Les recettes de la billetterie sont estimées à quelque 785 millions de dollars pour 3,5 millions d’unités, calculées sur la base d’une affluence moyenne de 90%. Cette prévision peut même être anticipée à la hausse, « étant donné l’affluence pour les rencontres de Botola » et celles des Lions de l’Atlas (de 70% à 100%). « Au niveau local, les autorités renforceront les contrôles pour éviter le marché noir » avance le comité.
Les prix des billets varient de 27 dollars (match de poule en catégorie 4) à 2.450 $ (siège « Skybox » pour la finale). « Les tickets les moins chers représentent 19% du total. (…) L’objectif est de donner au maximum de Marocains la chance d’être acteurs de cette fête extraordinaire« .
Selon un sondage IFOP datant de février 2018, 97% des citoyens soutiennent la candidature du Royaume, 91% pensant que les retombées seront bénéfiques pour l’emploi et l’économie – 2,7 milliards de dollars sont attendus, pour 110.000 postes créés.
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