Pas de répit pour Hakim Benchamach , nouveau secrétaire général du PAM. Elu dans la nuit de samedi à dimanche, pour succéder à Ilyas El Omari, il s’attaque à l’un des plus grands chantiers de son mandat : la restructuration des instances du parti, dont le Bureau politique et le Bureau fédéral.
Contrairement à ce qui a été écrit sur plusieurs supports, aucune décision n’a été prise pour le moment. « La refonte des instances du parti est à l’ordre du jour. Cela ne dépend pas de moi puisque je suis obligé d’appliquer les résolutions votées par le Conseil national« , nous déclare Hakim Benchamach .
Mais le nouvel homme fort du PAM se donne un délai de grâce pour tâter le terrain. « Dès demain (mardi 29 mai, NDLR), j’ai des rencontres avec le Bureau politique, le Bureau fédéral ainsi qu’avec les organisations parallèles du parti. Ce sera un travail collectif », précise Hakim Benchamach, qui occupe également le poste de président de la Chambre des conseillers.
La restructuration des instances du PAM devra être finalisée dans un délai de deux mois à compter de la date de la tenue de la session extraordinaire du Conseil national. Et, une fois que la vision sera claire, ce sera à cette dernière instance de trancher lors d’une session extraordinaire.
Hémorragie, quelle hémorragie ?!
Juste après l’élection de Hakim Benchamach, on a fait état de la démission de plusieurs membres du Bureau politique qui se seraient estimés « floués » par Ilyas El Omari, lequel leur aurait promis monts et merveilles lors des semaines qui avaient précédé la session extraordinaire du week-end dernier.
« Il n’en est rien. Personne n’a démissionné et tout le monde suit le mot de l’ordre de la direction qui est de sauvegarder l’unité du parti », commente un dirigeant du PAM. Nos sources au sein du parti du tracteur indiquent qu’une passation des consignes aura lieu dans les deux prochains jours entre Ilyas El Omari et Hakim Benchamach .
Hakim Benchamach, faisant figure de candidat unique malgré la présence de six autres prétendants, a remporté haut la main les suffrages (435 au total) du Conseil national. Il est désormais le deuxième homme du PAM, après Mohamed Cheikh Biadillah, à cumuler la direction du parti et la présidence de la Chambre des conseillers.
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