Nouveau port de Safi: la SGTM passe à la caisse
Tout est à refaire ! Le ministère de l’Équipement a donné instruction à la SGTM, chargée de la construction du nouveau port de Safi, de démonter les quelque 700 blocs de béton qui forment le quai charbonnier. Certains se sont en effet fissurés, ou ont carrément explosé après un test de charge effectué en juillet 2017. 60% des blocs ont d’ores et déjà été sortis de l’eau sous la supervision de Tanger Med Engineering, le bureau d’ingénierie de TMSA mandaté pour la reprise du quai. La SGTM s’attèle à présent à sortir les 40% de blocs restants dans l’urgence, car la centrale à charbon Safiec, qui devait commencer à tourner début 2018, est en stand by. Contractuellement, les commanditaires du quai, l’ONEE et le ministère de l’Équipement, sont en droit de réclamer des pénalités de retard fixées à 800.000 DH par jour. Entre indemnités et reprise des travaux, la facture pourrait être salée: entre 400 et 500 millions de DH pour la SGTM. Une facture qui pourrait être couverte par une assurance en fonction des responsabilités qui restent à établir.
Le FEC veille sur les financements internationaux
Pour le renforcement des règles de bonne gouvernance, le Fonds d’équipement communal (FEC) va canaliser les financements à travers le recours au marché financier marocain et aux bailleurs de fonds internationaux, à l’instar de la Banque Mondiale, la Banque européenne d’investissement ou encore la BERD. Une réunion a déjà été tenue entre le FEC et la BERD, le 8 mars. Le FEC a pour objectif de s’assurer du respect des critères d’éligibilité relatifs tant à la situation financière de l’emprunteur qu’aux projets d’investissement à financer.
Bientôt un code de déontologie pour la fonction publique
« Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, il va y avoir un code de déontologie pour la Fonction publique, qui concernera tous les fonctionnaires, du Chef de gouvernement jusqu’à la base”, confie un proche de Saâd-Eddine El Othmani. Il sera présenté début avril à la Commission nationale anticorruption comme partie de la stratégie nationale de lutte anticorruption, adoptée en décembre 2015. Celle-ci cible notamment les quatre grands foyers de la corruption au Maroc: la santé, l’éducation, l’intérieur et la justice.
L’Office des changes et la DGI pistent les géants d’internet
Créée par l’Office des changes et la Direction générale des impôts, la commission mixte chargée de la taxation des revenus publicitaires engrangés au Maroc par Facebook et Google a tenu une réunion pour déterminer le périmètre d’intervention des missions d’inspection qui seront menées par chaque institution. L’enjeu est de taille puisque des centaines de millions de dirhams échappent au contrôle du fisc alors que le chiffre d’affaires de la publicité digitale au Maroc connaît une croissance moyenne de 8% par an.
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