La commission d’enquête parlementaire sur les déchets importés, constituée le 27 décembre au niveau de la Chambre des conseillers, démarre ses travaux le mardi 2 janvier 2018. « Nous nous réunirons pour arrêter une méthodologie de travail« , nous déclare Ahmed Touizi (PAM), le président de cette commission. « Nous disposons, selon la loi, de six mois pour remettre notre rapport, mais nous essaierons de boucler notre travail en l’espace de trois ou quatre mois« , poursuit-il.
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La commission d’enquête réalisera un benchmark pour savoir ce qui se fait à l’international. Entourée d’experts, elle promet de ratisser large. « Nous allons convoquer toutes les personnes susceptibles de nous éclairer sur le sujet« , ajoute Ahmed Touizi qui affirme que cette commission « n’est guidée par aucune considération politique« .
L’affaire des déchets importés d’Italie avait défrayé la chronique durant l’été 2016, alors que Hakima El Haité dirigeait le ministère de l’Environnement.
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« Il y a des législations qui réglementent l’importation des déchets utilisés comme source d’énergie. Mais il y a aussi le circuit parallèle. Nous allons examiner le sujet sous tous les aspects« , conclut Ahmed Touizi.
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Selon la loi, une commission d’enquête a le droit de convoquer toute personne susceptible à l’aider dans son travail d’investigation. Si une personne refuse de répondre à sa convocation, la loi autorise le président de la commission à recourir à la police judiciaire pour la faire comparaître.
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