À Salé, Zaki, officiellement la prison civile numéro 1, est aussi célèbre que la prison Laâlou à Rabat ou encore Oukacha à Casablanca. Ouverte en 1989, elle a été fermée le 14 décembre dans le cadre de la stratégie de la DGAPR que dirige Mohamed Saleh Tamek.
Selon un communiqué de cette administration, les femmes détenues dans cette prison ont été transférées au centre pénitentiaire Arjat 1, tout comme les détenus faisant de la détention préventive. Les détenus mineurs et ceux qui ont fait appel de leurs jugements ont été confiés aux soins de la prison Arjat 2, située comme Arjat 1 en périphérie de la ville de Salé.
D’après les statistiques que nous avons pu recueillir, la prison Zaki accueillait 4.500 détenus. Cette prison fait partie des 3 établissements pénitentiaires fermés en 2017 et des 11 « liquidés » entre 2012 et 2017, alors que l’administration pénitentiaire a construit, lors de la même période, pas moins de 16 prisons éloignées des agglomérations urbaines.
La prison Zaki a été construite sur 27.000 m2 pour une capacité de 2.500 prisonniers, mais en accueillait plus du double. Le foncier de la désormais ancienne prison « sera transféré au domaine de l’État », selon une source au sein de l’administration pénitentiaire.
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