Ces contrats, signés en présence d’Emmanuel Macron et de l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, comprennent aussi la concession du métro de Doha et du tramway de Lusail, confiée à un consortium SNCF/RATP.
L’acquisition des 50 Airbus A321 représente un contrat de 5,5 milliards d’euros, a précisé l’Elysée.
Le contrat pour l’exploitation et la maintenance du métro de Doha et du tramway de Lusail atteint trois milliards d’euros, a précisé Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF, et l’achat des 12 Rafale représentera 1,1 milliard d’euros, selon l’Elysée.
Déjà, en 2015, le Qatar avait acquis 24 Rafale pour 6,3 milliards d’euros.
Le Qatar a également signé une lettre d’intention pour la fourniture de 490 véhicules blindés type VBCI au français Nexter, un contrat potentiel de 1,5 milliard d’euros, a indiqué l’Elysée.
Les autorités du Qatar ont, enfin, signé un contrat de dépollution des lagunes d’Al Karaana avec le groupe Suez pour environ 100 millions d’euros.
Les deux pays ont par ailleurs signé plusieurs accords stratégiques, dont une « déclaration d’intention sur la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, le financement du terrorisme et la radicalisation ».
En signant de tels accords avec la France, le Qatar cherche aussi à montrer qu’il n’est pas isolé sur la scène internationale alors qu’une grave crise l’oppose à certains de ses voisins arabes.
Le 5 juin, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Egypte ont en effet rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l’accusant de soutenir des groupes « terroristes » et de se rapprocher de l’Iran.
Doha rejette ces accusations et dénonce une tentative de « mise sous tutelle » par le « quartet » arabe.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer