Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer, la Fondation Lalla Salma pour la prévention et le traitement des cancers a organisé un symposium placé sous le thème « Cancer du sein au Maroc, une approche globale » les 21 et 22 novembre dernier à Marrakech.
Lors de cette rencontre, Rachid Bekkali, directeur de la fondation, a appelé à plus d’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques de santé. « Rien ne peut être fait dans un domaine au Maroc sans l’implication de la société civile« , a affirmé le médecin qui a rappelé que le royaume compte « 38 associations oeuvrant dans la lutte contre le cancer« . Le directeur de la Fondation note néanmoins que peu d’entre elles sont composées de malades.
C’est dans l’optique d’impliquer plus de personnes touchées par le cancer que le concept de « patient-expert » a été mis en avant durant le symposium. Salma Fantar, qui a survécu à la maladie, a ainsi souligné que « personne ne connaît le cancer mieux que celui qui l’a vécu« .
Pour elle, la complexité du cancer rend obligatoire une implication plus profonde du patient dans la recherche de solutions. La ressource la plus rare dans un hôpital étant le temps que le corps médical peut accorder un patient, elle suggère une implication plus concrète des associations.
Avant de clôturer la cérémonie, la princesse Lalla Salma a décerné le prix international pour la lutte contre le cancer au Pr Claude Chardot, qui a participé activement à la création de l’Institut national d’oncologie de Rabat. Le prix national a quant à lui été remis au Pr Hassan Errihani, un des premiers oncologues marocains, fondateur du premier diplôme national de spécialité en oncologie. Il est actuellement chef de département de l’oncologie médicale à l’Institut national d’oncologie de Rabat.
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