L’Institut National de la Recherche Halieutique (INRH) affirme, dans un communiqué de presse, que la sardine marocaine n’est aucunement concernée par l’avis d’information du Conseil International pour l’Exploitation de la Mer (CIEM), publié le 20 octobre dernier. Le rapport du CIEM révèle que le stock de sardines en Mer Cantabrique (golfe de Gascogne) et dans les eaux ibériques de l’Atlantique est actuellement en dessous de la limite de la biomasse.
Voir le rapport : Advice explainer: Cantabrian and Atlantic Iberian sardine
Par ailleurs, selon le même communiqué, « le stock marocain de sardine en mer Méditerranée est exploité de manière soutenable, et n’est en aucun cas menacé ». A noter que selon le découpage des zones de pêche effectué par le CIEM, la diminution de la biomasse concerne strictement le stock de la sardine des divisions 8.c et 9. Une « mauvaise lecture des données techniques » a laissé présumer que le stock de la sardine marocaine était également menacé. Lesdites divisions regroupent les zones de la côte ibérique, du Portugal et du golfe de Gascogne.
Enfin, les scientifiques du domaine affirment que la pêcherie pélagique au Maroc obéit « aux normes et aux règles d’exploitation durable » et ceux grâce « aux mesures prises dans le cadre de l’axe durabilité du plan Halieutis », avance l’INH.
Hormis ces évaluations, l’INRH en collaboration avec l’Institut Océanographique Espagnol (IEO), ont confirmé, il y a plus d’une quizaine de jours, que le « niveau d’exploitation » de la sardine marocaine en mer Méditerranée est « soutenable ».
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