Après son grand succès à la télévision, Kabour se donne une nouvelle vie sur les planches, le temps d’une tournée entre l’Afrique de l’Ouest, le Maroc, l’Europe et l’Amérique du Nord. Point d’orgue de ce grand tour d’horizon, le spectacle prévu à Abidjan à la veille du match décisif entre le Maroc et la Côte d’Ivoire s’annonce particulièrement palpitant.
« Ce sera un one man show sous forme d’interview avec le caricaturiste M’barek Abou Ali qui partagera la scène à mes côtés« , relève Hassan El Fad. Caustique et imprévisible comme à son habitude, « Kabour » parlera de son enfance et de ses rêves loufoques, reprenant les ingrédients qui ont fait de la saga « L’Couple » un succès national.
« Comment a-t-il épousé Chaâïbia, où a-t-il rencontré Lahbib pour la première fois, pourquoi l’a-t-on expulsé du cirque Amar et pourquoi refuse-t-il de placer son argent en banque ?… Kabour vous dira tout« , promet l’artiste.
Le créateur de Kabour annonce également vouloir traiter de sujets comme l’équité, la peine de mort ou encore le don d’organes « tels que perçus au Maroc ».
Interrogé sur le lien entre sa tournée ouest-africaine (une première en la matière) et la réintégration du Maroc de l’UA, El Fad répond que « le nouveau prisme africain du Maroc aiguise notre appétit en tant qu’acteurs culturels « . L’artiste aux multiples facettes, qui jouit d’une popularité au-delà des frontières marocaines, évoque l’affection particulière qu’il voue à des pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire. » Les références socioculturelles du personnage de Kabour sont purement marocaines. Il est par conséquent logique d’en exposer le contenu à nos concitoyens établis à l’étranger« , poursuit-il.
La première présentation de son spectacle de 1h40 sera donnée le 8 novembre à Dakar. Deux jours plus tard, ce sera au tour du Palais de la culture à Abidjan d’accueillir l’enfant d’Aïn Sebaâ. »Le Maroc, la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Canada et les Etats-Unis suivront« , indique la figure de proue de la comédie Made in Morocco.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer