La police de Aïn Chok à Casablanca a saisi, vendredi 29 septembre, 75.382 pétards dans une maison à Sidi Maârouf, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Il s’agit de « marchandise illégale« , précise la même source qui ajoute que deux personnes ont été arrêtées dans la cadre de cette affaire. Ils sont soupçonnés de commercialiser ces « produits prohibés », toujours selon la DGSN.
En juillet 2016, une loi encadrant l’usage des pétards a été discutée en Conseil du gouvernement. Elle prévoit des peines de prison pour le commerce illégal de pétards, de feux d’artifice et autres produits explosifs. Objectif: mettre fin aux accidents graves qui peuvent survenir, notamment en période de Achoura, où la revente de puissants pétards non homologués peut grièvement blesser des enfants.
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La loi prévoit des peines d’emprisonnement contre les personnes ne disposant pas d’autorisation légale pour vendre ou acheter ces produits. L’article 54 explique que « des peines de prison allant de 2 à 5 ans de prison ferme et d’une amende de 50 000 à 500 000 dirhams sont prévus pour toute personne qui dispose, sans aucune preuve juridique, de matières premières et explosives ou de feux d’artifices ou de produits pyrotechniques ou qui font entrer ces produits de manière illégale au territoire national». La même peine est réservé également à toute personne qui fabrique ces produits de manière illégale. En cas de récidive, les peines d’emprisonnement et les amendes sont doublées.
Le texte est toujours en gestation dans le circuit législatif.
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