Après les navires du groupe maritime IMTC, ce sont ses biens immobiliers qui seront vendus aux enchères le 26 septembre prochain, cette fois-ci en faveur de la Banque populaire. La banque dirigée par Mohamed Benchaaboun avait accordé d’importants financements au groupe maritime, du temps où son PDG Mohamed Karia, décédé en 2016, ambitionnait d’investir près d’un milliard de dirhams pour renforcer sa flotte.
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Mais le groupe maritime, confronté à plusieurs difficultés notamment financières, a dû déposer le bilan, après la faillite de l’autre compagnie maritime marocaine, la Comarit. IMT a commencé par réduire son activité tout en enclenchant des discussions avec l’État dans l’espoir de bénéficier d’un coup de pouce de la part du gouvernement. En vain.
En 2014, le groupe a ainsi été obligé de céder certains de ses navires immobilisés en Allemagne. Les choses se sont accélérées et les saisies des biens de l’entreprise se sont enchainées. En 2015, l’Agence nationale des ports met à son tour trois bateaux d’IMTC en vente: le « Meknès », le « Fès » et le « Tinghir », pour une mise de départ de 43 millions de dirhams.
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Le décès de son fondateur en 2016 scelle définitivement la fin de l’un des groupes ayant fait la gloire du secteur maritime marocain. Aujourd’hui, c’est au tour de la Banque populaire de récupérer son dû. Pour ce faire, 16 biens immobiliers appartenant au groupe en faillite (dont son siège social), et situés sur le boulevard Pasteur à Casablanca seront mis en vente le mois prochain pour un montant global de départ de plus de 470 millions de dirhams.
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