Cela fait près d’un mois qu’un groupe de 41 réfugiés syriens, dont 17 enfants âgés de 2 à 14 ans, vit dans des « conditions catastrophiques » entre la frontière marocaine et syrienne. Après avoir pénétré le territoire marocain le 17 avril, depuis l’Algérie, ce groupe avait été reconduit par les autorités marocaines dans une zone tampon située à la frontière entre les deux pays.
Une zone où ils doivent faire face à une chaleur « étouffante« , aux attaques de serpent et aux tempêtes de sable dans un campement de fortune comme en témoigne la vidéo ci-dessus. Pire, « depuis quatre jours, les routes menant au campement des réfugiés ont été coupées, et ils ne sont plus approvisionnés en eau« , nous rapporte une source associative présente sur place. Le groupe a toutefois reçu une aide alimentaire dont l’origine n’est pas connue, précise notre source.
Le ministre délégué aux Affaires de la migration, Abdelkrim Benatiq , avait affirmé à l’AFP que la responsabilité de ces migrants incombait à l’Algérie. « Ils (le groupe de réfugiés, NDLR) ont traversé le territoire algérien sans être interceptés par les autorités de ce pays. La responsabilité revient donc à l’Algérie » avait-il déclaré.
De son côté, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait déclaré le 26 avril à la presse que le cas de ces réfugiés syriens est « un sujet sensible et délicat » , et qu’il ne fallait pas « faire de la tragédie des réfugiés et frères syriens un fonds de commerce« . Depuis cette sortie, l’Exécutif algérien ne s’est pas exprimé sur le sort de ces réfugiés.
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