Réputé pour ses prises de position critiques, Abdelali Hamieddine signe sa première sortie après l’annonce de la composition de la majorité gouvernementale. Il y va aussi de son commentaire, après la vague de sorties cryptiques de militants du PJD à la veille de l’annonce de la composition du gouvernement qui intégrera finalement l’USFP longtemps rejeté par le parti islamiste. Membre du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), Hamieddine affirme que son parti « ne peut plus faire de concessions« , dans une tribune publiée par le quotidien Akhbar Alyaoum le 29 mars.
Pour Hamieddine, peu importe le nombre de « sièges occupés au gouvernement (…), le vrai coup dur est le risque de tuer la politique« . Pour lui, la mise à l’écart d’Abdelilah Benkirane est une erreur. Il « a réussi à réconcilier les Marocains avec la politique (…) l’exclure est une grosse perte pour la nation« , estime-t-il.
Abdelali Hamieddine est également revenu sur les critiques soulevées par plusieurs membres du parti à l’encontre de Saâd Eddine El Othmani, successeur de Benkirane. « Il faut être conscient de la nécessité d’écouter les remarques des membres du parti, ses sympathisants, et ceux qui suivent son parcours« , écrit-il. « Nombre de ceux qui ont critiqué les concessions consenties par le parti en acceptant certaines conditions veulent protéger cette expérience et éviter l’échec« .
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