Dans une tribune, Abdellah Bekkali, directeur du journal Al Alam et membre du comité exécutif du parti de la balance, conteste le timing de la fermeture des écoles liées au réseau du prédicateur turc Fethullah Gülen auquel Ankara impute la tentative de putsch du 15 juillet contre le président Recep Tayyip Erdoğan. Cette fermeture groupée intervient au milieu de l’année scolaire, et affecte le parcours de plus de 2 500 élèves inscrits dans ces établissements.
« Nous ne pouvons débattre des causes réelles qui ont poussé le ministère de l’Intérieur à prendre cette décision, mais l’on peut remettre en cause la pertinence du timing qui contraindra les élèves à changer d’établissement, ce qui ne sera pas sans conséquences et sur leur moral et sur leur cursus scolaire », s’indigne Abdellah Bekkali dans sa tribune.
Pour lui, cette mesure soulève des enjeux majeurs: le cas des parents qui auront devront rapidement trouver de nouvelles écoles pour leurs enfants, ou encore le spectre du chômage qui plane sur les enseignants et le personnel administratif des écoles concernées.
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« N’était-il pas plus convenable de patienter et entreprendre cette décision à la fin de l’année scolaire? », s’interroge le dirigeant istiqlalien, avant d’affirmer que « le timing de cette décision n’est pas optimal. Il fallait la repousser au début de l’été pour éviter aux élèves et aux parents des ennuis inutiles« .
Proche du réseau du prédicateur turc, le groupe scolaire Mohamed El Fatih était dans le collimateur des autorités depuis plusieurs mois. Ces dernières ont décidé la fermeture des établissements du groupe sur le motif de l’utilisation de l’enseignement pour répandre « l’idéologie (…) et des idées contraires aux principes du système éducatif et religieux marocains », selon le ministère de l’intérieur. La mobilisation des parents des élèves contre cette décision ne faiblit pas. De son côté, l’Intérieur assure que le gouvernement « œuvrera pour que ces élèves poursuivent leurs cursus » dans d’autres établissements.
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