La nouvelle campagne de régularisation des migrants en situation irrégulière annoncée par le roi Mohammed VI le 12 décembre a débuté ce 15 décembre. Des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation au titre de cette deuxième phase de régularisation seront ouverts dans toutes les régions du royaume.
Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, note un communiqué de la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, relayé par la MAP.
Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, sera également mise en place pour réexaminer les demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, « afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires », ajoute la commission nationale.
Régularisation limitée
La nouvelle opération de régularisation ne concernera que les étrangers conjoints de ressortissants marocains, les étrangers conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc et les enfants issus des deux cas susmentionnés. Sont également concernés les étrangers disposant de contrats de travail effectifs, les étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc ainsi que les étrangers atteints d’une maladie chronique.
Cette décision d’accorder un titre de séjour à un groupe restreint de migrants en situation irrégulière « sera discutée au sein de la commission nationale des recours de la régularisation et de l’intégration » promet Hicham Rachidi du Gadem (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants au Maroc).
Ce dernier avait indiqué, le 13 décembre, que la société civile militera au sein de la commission pour la régularisation d’environ 4 000 personnes, qui ont vu leurs demandes rejetées lors de la première phase, ceux qui ne s’étaient pas présentés lors la même phase en prétextant qu’il s’agit d’un piège ou d’un moyen pour les autorités de les localiser mais aussi ceux qui sont rentrés irrégulièrement au Maroc après la fin de la première campagne.
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