L’entrée de Qatar Airways dans le capital de la Royal Air Maroc se précise, mais reste tributaire au bon vouloir de l’État marocain. Dans son édition du 29 novembre, l’Économiste cite le PDG du groupe, qui affirme attendre que la RAM « se sent prête » et que la conclusion du deal « n’est qu’une question de temps ». La compagnie aérienne qatarie attend donc l’approbation du gouvernement marocain pour entamer les discussions avec la RAM. En attendant, les deux compagnies poursuivent la mise en œuvre de leur partenariat.
Akbar Al Baker, s’est exprimé, lundi 28 novembre, face aux médias nationaux lors d’une conférence de presse. Le patron de la compagnie du Golfe a confirmé l’intérêt de son groupe de se rapprocher avec le transporteur marocain.Il a confirmé qu’un mouvement capitalistique « ne dépendra que de l’État marocain» ajoutant que «l’entrée au tour de table de la RAM devrait être minoritaire ». Le management de Qatar Airways a réaffirmé les enjeux stratégiques du partenariat conclu avec la RAM, une année auparavant.
Outre cette association, les deux compagnies poursuivent la concrétisation de leur partenariat qui couvre des volets opérationnels et commerciaux. Il y a notamment un partage de code qui a permis aux deux compagnies d’élargir les liaisons assurées à une cinquantaine de destinations et d’optimiser leur réseau international. L’alliance des deux compagnies confirme le processus engagé depuis une année pour renforcer leur partenariat. Par son rapprochement avec la RAM, le transporteur qatari va mettre en place des vols supplémentaires à destination de Casablanca et Marrakech. Un 4e vol hebdomadaire desservira, dès décembre, la ville de Marrakech. D’autres destinations, en l’occurrence Fès et Agadir, « devraient suivre. » La RAM qui assure, depuis 2015, une liaison régulière Casablanca/Doha avec trois vols par semaine, compte ajouter une 4e fréquence à compter de décembre. Un 5e vol sera par ailleurs ajouté dans les six prochains mois.
Ceci dit, le patron de Qatar Airways estime qu’il faudra faire davantage sur la plate-forme casablancaise pour « relever les capacités opérationnelles et le standing de services aux compagnies internationales ». Il y va du développement d’une stratégie de constitution d’un hub à l’échelle internationale.
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