La COP22, c’est la « COP de l’action », ne cesse-t-on de répéter à Marrakech. Pour aider les pays en développement à mettre rapidement en place leurs objectifs climatiques nationaux, le Maroc et l’Allemagne ont lancé, le 16 novembre, le partenariat sur les contributions décidées au niveau national (NDC). La plate-forme vise à s’assurer que les pays vont recevoir un soutien technique et financier grâce à une collaboration concrète avec les pays développés et les institutions internationales. Le but : accelerrer l’application de l’accord de Paris.
« Le partenariat va aider les pays à intégrer leurs NDC dans tous les secteurs et niveaux de prise de décision », claironne Hakima Elhaité, ministre marocaine déléguée chargée de l’Environnement.
Pour l’instant, 42 pays ont signé le partenariat dont la Côte d’Ivoire, l’Afrique du sud, le Congo, les Maldives, les îles Marshall, les îles Seychelles, le Chili ou encore la Colombie.
Un soutien financier et technique
« Le temps de l’action climatique est venu » a affirmé Gerd Müller, ministre fédéral allemand pour la coopération économique et le développement. Il faut dire que l’enjeu est crucial : réduire le réchauffement climatique en deçà de 2° C et maintenir l’objectif de 1,5° C . « Tenter uniquement de limiter le réchauffement climatique ne peut qu’échouer. En se soutenant les uns les autres, nous réussirons » a-t-il été annoncé. L’Allemagne compte aligner sa finance climatique internationale sur les ambitions annoncées.
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« Mener une action climatique nationale tout en accélérant son développement économique nécessite des stratégies intelligentes, des politiques intelligentes et un accès à la finance, aux connaissances et aux technologies modernes », a ajouté Adrew Steer, PDG du World Resources Institute, dont l’objectif est d’identifier les besoins des pays.
Solidarité Sud-sud
La « championne marocaine du climat » Hakima Elhaité a souligné que le partenariat NDC est à la fois un moyen d’encourager « le secteur privé et la coopération Sud-Sud » et de « rendre les donateurs plus réactifs aux besoins de pays ». Selon elle, cette initiative « va favoriser le partage de bonnes expériences et le soutien financier qui permettront de passer d’une phase de réflexion à une étape de mise en œuvre ».
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