Le bureau exécutif de l’Istiqlal a tenu, le 11 octobre, une réunion du comité exécutif pour « évaluer les résultats ainsi que le contexte dans lequel s’est déroulé le scrutin législatif du 7 octobre ». Dans son communiqué, le parti de la balance salue « la bienveillance du roi pour le respect du processus démocratique dans sa nomination du Chef du gouvernement ». Il a également félicité le PJD pour « sa première place ainsi que tous les partis démocratiques qui ont mené une campagne électorale transparente ».
Pourtant, le secrétaire général du parti de la balance avait critiqué avant les élections, le bilan du gouvernement qui, selon, lui, a « appauvri le peuple » : hausse des prix et des impôts, chômage galopant, mauvaise santé, enseignement mal en point et même des problèmes de sécurité. S’agit-il d’un rapprochement en vue de rejoindre le gouvernement ? Pour l’heure, le parti de la balance se réserve de s’exprimer sur ses intentions.
Par ailleurs, le bureau exécutif de l’Istiqlal a dénoncé « les dépassements et les pratiques de certains hommes du pouvoir et candidats lors de ces élections ». Aussi, il déplore « la baisse du taux de participation, comparé à 2011 ».
En ce qui concerne les dérives enregistrées « au niveau d’un bon nombre de circonscription » avant et pendant le scrutin et qui ont « influé sur les résultats de [leurs] candidats », le parti a constitué une commission composée de plusieurs avocats pour suivre juridiquement ces dossiers. Toutefois, il réitère sa demande de créer une commission indépendante pour superviser les élections.
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