Le fabricant hongkongais de smartphones Infinix ambitionne de doper ses ventes au Maroc sur Internet à travers Jumia et se lancer en parallèle sur le marché classique à l’image de Wiko, Oppo, Innjoo ses concurrents sur le même segment. La marque va même plus loin, munie de son ambition de devenir le numéro 2 dans le royaume, après le leader mondial Samsung.
Pour le moment partenaire exclusif de la plate-forme e-commerce Jumia, Infinix ambitionne de diversifier ses canaux et de faire connaître davantage son catalogue au large public. Présent sur le store du leader de la vente en ligne depuis un peu plus d’un an, la marque se prévaut déjà d’être le « deuxième meilleur vendeur » de Jumia avec « entre 5 000 et 6 000 unités vendues par mois », nous révèle Itkane Boudchiche, brand manager de la marque au Maroc.
« La concurrence est la compétition sont encore moindres dans le marché marocain, il n’y a pas encore de 2e après Samsung. Notre ambition c’est de le devenir », nous assure-t-il, expliquant que la marque se lance sur le marché classique « fin octobre ou début novembre ».
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Charles Gong, regional manager en Afrique du nord et en Asie du nord espère reproduire le succès rencontré dans le marché égyptien qui s’est montré très réceptif. « En Égypte, nous avons réussi à devenir numéro 3, juste après Samsung et Huawei. Nous vendons 150 000 unités par mois, nous voulons réitérer le même succès que nous rencontrons dans ce pays, mais aussi au Pakistan, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis », nous assure-t-il. Selon Bastien Moreau, directeur général de Jumia Maroc, le succès des marques comme Infinix s’explique par le rapport qualité prix : « Le consommateur marocain connaît les spécifications des téléphones et sait très bien ce qu’il achète. Cette tendance s’accentue de plus en plus. »
Signe de l’engouement : alors qu’Infinix est uniquement vendu en ligne, on retrouve les terminaux de la marque dans le circuit informel, des vendeurs achetant sur Jumia puis revendant les téléphones en se faisant une petite marge au passage. Et pour cause, même si ses promoteurs n’aiment pas ce terme, la marque se positionne clairement dans le segment du low-cost. Le téléphone les plus chers (le zéro 3 et le Note 3 pro), sont vendus à 1 800 dirhams et affichent des spécifications similaires aux flagships des marques premium : processeur octo-cœur, RAM 3G, mémoire de stockage de 16 Go…
« Nous visons une clientèle technophile et plutôt jeune et aussi les businessmen », explique Itkane Boudchiche, qui annonce l’arrivée en novembre du zéro 4, prochain vaisseau amiral de cette marque discrète aux appétits d’ogre.
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