Chose promise, chose due. Comme annoncé en mars par Abdelmajid Iraqui Houssaini, le président du directoire de Taqa Morocco, la société a soumissionné à l’appel d’offre lancé par l’ONEE relatif au développement de la phase « gas to power » qui comprend, notamment, des infrastructures et des installations gazières et électriques. Taqa affiche une grande ambition pour investir cette filière. Cet appel d’offres a été annoncé quelques mois après le lancement par le ministère de l’énergie et l’ONEE du Plan national marocain de développement du gaz naturel liquéfié en décembre 2014. « Nous espérons devenir un acteur majeur dans ce projet », affirme Omar Alaoui M’Hamdi, DGA en charge du pôle finance, lors de la présentation des résultats semestriels de la société, tenue mardi 27 septembre. Il faut dire que le gaz n’est pas le seul secteur dans lequel Taqa Morocco compte se développer.

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L’éolien figure également dans le plan de développement de la société. « En ce qui concerne notre projet de la ferme éolienne de Tanger, nous avons déjà procédé à une sélection des prestataires, notamment les turbiniers. Nous prévoyons le démarrage de ce projet dans deux ans », nous confie Alaoui M’Hamdi. Pour rappel, en janvier 2016, l’entreprise a annoncé le développement d’une ferme éolienne située à quelques encablures de la zone franche de Melloussa, à Tanger. Le projet sera doté d’une capacité de production de près de 140 mégawatts, dont 60 mégawatts seront déjà produits durant ce début d’année. La plate-forme est aujourd’hui dans la phase de levée de fonds. L’investissement est estimé à près de 1,5 milliard de dirhams.

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Au volet des performances financières à fin juin, Taqa Morocco affiche une bonne santé. Le résultat net ressort en forte progression (31%), à 193 millions de dirhams et ce malgré une baisse des revenus. Le chiffre d’affaires de la société a baissé de 2% en comparaison avec juin 2015. Il ressort à 2,3 milliards de dirhams. L’amélioration des bénéfices résulte du bon comportement du résultat financier, qui intervient suite à la bonne maîtrise des charges d’intérêts sur emprunts.

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