Pour financer la réforme pénitentiaire marocaine, les États-Unis vont rajouter trois millions de dollars (28,3 millions de dirhams), portant à 7,1 millions (69,2 millions de dirhams) le montant total prévu par un accord de coopération, signé en avril 2011. Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Mohammed Salah Tamek, et l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, Dwight L. Bush, ont signé un amendement à l’accord le 22 septembre à Rabat. 1 million de dollars avaient été ajoutés de la même manière en février.
Pour un environnement sain
Cette somme supplémentaire sera consacrée à la réinsertion des détenus après leur libération et à la « modernisation infrastructurelle de la délégation et des initiatives régionales dans lesquelles la DGAPR peut aider d’autres pays et servir de plate-forme régionale de formation », rapporte la MAP.
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Le bureau du Département d’État des États-Unis, à travers son agence du bureau international des stupéfiants et de la Coopération sécuritaire (INL), supervise cette coopération bilatérale avec la DGAPR. L’objectif est d’y fournir une assistance afin de perfectionner les procédures de gestion du système pénitentiaire marocain. Le projet doit aussi permettre à l’administration pénitentiaire marocaine d’offrir un environnement sain, sécurisé et respectueux des droits et des devoirs, à la fois aux détenus et aux surveillants pénitentiaires.
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