Selon le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, des « forces de sécurité » marocaines et le Polisario « ont maintenu leurs positions à environ 120 mètres les unes des autres » malgré les efforts de médiation de la Minurso (mission de l’ONU au Sahara), rapporte l’AFP. Les Nations-unies redoutent « une reprise des hostilités, avec un risque d’implications régionales », a averti le porte-parole le 7 septembre.
La Minurso a déployé sur place des observateurs militaires non armés. Des responsables de l’ONU « ont entamé un dialogue avec les parties et les pays directement concernés pour conseiller la retenue et identifier les possibilités de résoudre cette crise », a ajouté Dujarric. Il a précisé que le Maroc avait entamé des travaux de construction d’une route et que le Polisario « s’y oppose ». Ce face-à-face se déroule au-delà du mur de défense, une barrière de sable bâtie sur près de 2 500 kilomètres.
Le Maroc justifie sa présence dans cette zone par une opération anti-contrebande et a annoncé le 1er septembre son intention de poursuivre cette opération. Rabat maintient que ses activités sont conformes à l’accord de cessez-le-feu. Cité par l’agence de presse espagnole EFE, un responsable marocain a soutenu jeudi 1er septembre qu’aucun équipement militaire n’a été utilisé durant l’intervention. Cette même source a également assuré qu’aucun membre des Forces armées royales n’a participé à l’opération.
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Les Nations unies ont indiqué début août préparer une « proposition formelle » pour relancer les négociations sur le Sahara , qui sont actuellement dans l’impasse.
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(Avec agences)
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