Avertissement: Ce dossier sur les épouses de Mohammed n’est pas exhaustif, le sujet étant trop vaste. Il ne présente aucune vérité absolue non plus : chaque histoire, parole rapportée et interprétation du texte coranique est sujette à discussion. Pour cerner au mieux le sujet, les ouvrages de deux auteures marocaines contemporaines ont été d’une grande utilité, ceux de Fatema Mernissi et Asmaa Lamrabet. D’autre part, de nombreux textes anciens ont été compulsés et recoupés, ainsi que divers recueils de hadiths. La plupart des sources sont donc des classiques : Bukhari, Muslim, Tabari, Ibn Ishaq… La Sîra éditée par le duo d’auteurs égyptiens sous le pseudonyme de Mahmoud Hussein a été l’une des sources principales concernant la vie du prophète Mohammed, bien que d’autres sources “laïques” aient été utilisées, parmi lesquelles la biographie signée par le marxiste français Maxime Rodinson. Enfin, les citations du Coran sont extraites de la version bilingue (arabe-français) traduite par le Marocain Mohammed Chiadmi (ed. Tawhid)
Nous sommes en l’an 609 du calendrier grégorien. Mohammed reçoit la première visite de l’ange Gabriel et sa première réaction n’est autre que l’effroi. Craignan de délirer, il trouve immédiatement refuge auprès de son épouse, Khadija bint Khuwaylid, et « se blottit contre sa cuisse », selon un hadith, pour lui faire part de ses craintes. Sans se départir de son calme, celle-ci lui assure qu’elle croit aux révélations de l’ange. « Ainsi, l’islam débuta, dans les bras d’une femme aimante », écrit la sociologue marocaine Fatema Mernissi.
Peu de temps après, Khadija consulte un de ses cousins de confession chrétienne, Waraqa Ibn Nawfal, à propos de la visite de l’ange. Rassurée par les paroles de ce monothéiste, elle apaise à son tour son mari, dont elle connaît les prédispositions intellectuelles. A chaque nouvelle apparition de Gabriel, Mohammed en informe donc sa femme, qui invente mille manières de le réconforter. Ainsi, un jour, elle installe son mari sur ses cuisses, lui demandant s’il voit encore l’ange. « Oui », répond-il. Elle le serre contre sa poitrine. « Le vois-tu encore ? » : « Non ». « Alors, c’est un ange ; un ange n’ose jamais s’immiscer entre un homme et sa femme dans une position si intime », assure-t-elle.
Cette femme, prête à endurer l’isolement et les attaques, a épousé Mohammed aux alentours de l’an 595, à environ 40 ans alors que lui n’en a que 25, selon la plupart des historiens. Le futur prophète est à l’époque l’employé de Khadija. Certes, il appartient à une illustre famille au nom prestigieux, mais il n’en vit pas moins modestement. Elle, en revanche, est déjà une riche commerçante, dont les caravanes sillonnent le désert, du Golfe à la Syrie. Femme volontaire et expérimentée, déjà divorcée une fois et veuve d’un autre homme, c’est elle qui prend l’initiative de demander la main de ce jeune homme d’une grande beauté, qui n’a encore jamais connu de femme. A cette épouse exemplaire, Mohammed restera fidèle, chose inconcevable pour les Bédouins de l’époque. Ce n’est qu’à sa mort, située vers l’an 619, qu’il se résignera à épouser une seconde femme.
Aïcha, du songe au mariage
Mohammed choisit Sawdah, déjà assez âgée, de caractère affable, voire docile selon certaines sources, qui ajoutent qu’elle est surtout là pour l’aider à tenir son foyer. Car, en vérité, un autre mariage autrement majeur se profile déjà. Des signes annonciateurs vont amener le prophète à unir sa destinée à celle de Aïcha, la fille de son ami Abu Bakr. Une enfant que Khadija, qui était aussi une sage-femme habile, a aidé à mettre au monde. A trois reprises, Mohammed a vu Aïcha en rêve, bébé et dans ses langes, présentée par un ange qui l’incite à l’épouser. Il confie ces songes à Abu Bakr. Ce dernier avait promis sa fille à une autre famille, malheureusement polythéiste, et c’est donc sans remords qu’il rompt cet engagement. Abu Bakr se félicite de ne pas avoir enterré vivante sa fille – comme cela se faisait beaucoup chez les Bédouins avant l’arrivée de l’islam – grâce à laquelle il intègre la famille du Messager de Dieu. La cérémonie, rapide et sans effusions, a lieu en l’an 620 environ. Pour Aïcha, surnommée « Al Humayyira » à cause de sa rousseur et de son hâle léger, le mariage est loin d’être une sinécure. La vie de cette enfant mutine, dont l’âge exact est encore sujet à débats (voir encadré), se ternit inévitablement. Elle-même aurait rapporté : « Je ne me rendis compte [de mon mariage] que lorsque ma mère m’interdit de sortir ».
Aïcha, qui n’a pas connu ou très peu la Jahiliya, se montre très pieuse. Elle quitte très vite son statut d’enfant protégée, maintenue à l’écart de toute vie publique. Lettrée, elle annote et mémorise les versets révélés au prophète, dont elle a la primeur. Elle gère aussi les comptes, redistribuant les butins de guerre aux plus pauvres et aux musulmans récemment émigrés. Lorsque les premières campagnes militaires commencent, elle suit son mari sur le front et, « les vêtements retroussés, elle bondit » pour soigner les blessés, comme le rapporte le célèbre imam Bukhari. Partageant l’intimité du prophète, Aïcha devient pour les croyants et les croyantes une interlocutrice inévitable. On se presse à sa porte pour la questionner sur certains aspects de la vie quotidienne. Mohammed lui-même lui aurait conféré un certain pouvoir de son vivant, comme le montre cette parole rapportée par l’imam Zarkachi, célèbre savant : « Puisez une partie de votre religion chez la petite rousse ». Forte de cette position privilégiée et d’une grande vivacité intellectuelle, Aïcha joue la carte de l’indépendance et prend un certain nombre d’initiatives, ce qui ne va pas sans poser quelques soucis dans le couple. Cette histoire est ainsi rapportée : un jour que Mohammed est alité, il charge sa bien-aimée de demander à Abu Bakr de diriger la prière. Aïcha désobéit à son mari et sollicite l’un de ses compagnons, Omar, sous prétexte que sa voix porte mieux.
Peu de femmes, parmi celles qu’il épouse au fil des années, font preuve d’une telle personnalité. La seule à rejoindre Aïcha sur ce point est Oum Salama, lettrée et amatrice de poésie. Durement persécutée lors de sa conversion à l’islam, bien avant son mariage avec Mohammed aux alentours de 626, elle intervient par exemple dans de délicates tractations pour obtenir la libération de prisonniers de guerre ou conseille son mari dans des situations politiques périlleuses. Certains auteurs affirment qu’hormis Khadija, seules Oum Salama et Aïcha assistent à ces scènes où Mohammed, pris de fièvre, est visité par l’ange Gabriel annonçant de nouveaux versets. Et si l’on en croit la plupart des historiens, parmi ses femmes, le prophète n’entretient des relations intimes régulières qu’avec Oum Salama et Aïcha. Ainsi, il aurait surtout été physiquement attiré par celles avec lesquelles il entretenait par ailleurs une importante communion intellectuelle.
Mariages d’amour… et d’intérêt
Certes, Oum Salama et Aïcha ont été épousées par amour. Mais les mariages contractés par Mohammed ont diverses raisons, notamment politiques. Ainsi en est-il de l’union avec Hafsa, fille du compagnon Omar, futur calife. En épousant Aïcha, le prophète a fait entrer Abu Bakr dans sa famille, et il lui est difficile de ne pas en faire autant pour Omar et Othman, eux aussi de fidèles compagnons. A Othman, il offre donc sa fille, Oum Koultoum.
Quant à Omar, qui a prouvé son courage au cours de différentes batailles, il lui offre le privilège de devenir son beau-père en prenant la main de Hafsa. On rapporte que Omar, lucide, dit un jour à sa fille, d’apparence et d’intelligence commune, que jamais elle ne serait devenue l’épouse du prophète s’il n’avait été son père, provoquant chez la jeune femme de tristes sanglots. A ces unions de raison s’ajoute celle avec Zaynab bint Khuzayma, que Mohammed prend pour femme vers l’an 627 afin de mieux s’attacher son père, chef tribal mecquois très influent. Peu de temps après, il épouse Oum Habiba, jeune femme sans charme particulier, dans le but de conclure la paix avec son géniteur Abu Soufiane, terrible guerrier et homme le plus puissant de La Mecque.
Ces femmes se voient obligées de cohabiter avec celles qui ont attiré Mohammed par leurs charmes et leur beauté. Dieu, après tout, lui a offert ce privilège d’épouser les femmes qu’il veut, dans un verset de la sourate Al Ahzab (Les Coalisés). Mieux, Il le soutient dans ses unions, ainsi celle avec Zaynab bint Jash, dont l’historien et éxégète classique Tabari dit qu’elle était « la plus belle femme de son temps ». Cette dernière était mariée à Zayd, fils adoptif de Mohammed, avant qu’il ne la répudie. Impossible donc pour le prophète de l’épouser sous peine d’être accusé d’inceste. Dieu intervint alors, autorisant le mariage, dans un verset également compris dans la sourate Al Ahzab, qui différencie enfants adoptifs et naturels.
Pactes et intrigues
La cohabitation entre ces femmes d’horizons différents s’avère parfois houleuse. Tant que le prophète a encore peu d’épouses, tout va pour le mieux. En témoigne ce pacte d’amitié conclu entre Aïcha, Hafsa et Sawdah. Cette dernière, plus âgée que les deux premières, leur fournit de précieux conseils pour satisfaire un homme. Mais au fur et à mesure que le gynécée prophétique grossit, il devient de plus en plus miné par les relations entre les épouses. Aïcha, elle, joue de sa particularité : elle est la seule que le prophète a connue vierge. Cela aussi la rend spéciale aux yeux de Mohammed. Lorsqu’une rivale survient, les femmes n’hésitent pas à nouer des alliances pour l’écarter. L’une des épouses a pour habitude de préparer des pots de miel à Mohammed qui en raffole. Jalouses, Aïcha et Sawdah complotent contre elle et décident de se refuser à Mohammed à chaque fois qu’il goûte au fameux miel, prétextant qu’il empeste le « maghafir », un fruit à l’odeur répugnante. Pris au piègee, il refusera dès lors le délicieux mets.
Face à ces chamailleries, Mohammed semble faire preuve d’une grande patience. Plutôt que de se laisser aller à la sévérité ou à la confrontation, il préfère se retirer. C’est arrivé une seule fois : contrarié par le fait que Hafsa ait révélé aux autres femmes un secret qu’il lui avait confié, il se serait isolé pendant un mois. Une autre fois, alors qu’il se tient face à Aïcha, selon les commentateurs, Dieu intervient en lui révélant un verset de la sourate At-Tahrim (L’Interdiction). Cette dernière met en garde les épouses en rappelant que le Seigneur peut, à tout moment, en offrir une meilleure que chacune d’elles à son prophète. En revanche, c’est avec un grand soulagement que le gynécée accueille un verset de la sourate Al Ahzab, qui commence par : « Tu n’ajouteras point au nombre actuel de tes femmes… ». A la fin de sa vie, le prophète ne cache plus sa fatigue et n’a de cesse de questionner ses épouses pour savoir avec laquelle il dormira le soir venu. Comprenant le sens réel de sa question, elles finissent par accepter sa préférence pour Aïcha et le laissent se coucher quotidiennement aux côtés de sa favorite.
Des épouses respectées
A aucun moment les épouses de Mohammed ne semblent avoir voulu le quitter, quand bien même la vie à ses côtés signifiait le renoncement à tout luxe. La maison est modeste, rarement éclairée faute d’huile pour allumer les lampes. Les repas sont frugaux, constitués surtout de lait de chamelle, de pain de son et de dattes, rarement de viande. Dans le verset dit « de l’option » ou « Al Takhyir » de la sourate Al Ahzab, Dieu offre aux épouses la possibilité de se séparer du prophète pour mener une vie terrestre plus fastueuse. Mais toutes décident de continuer leur vie auprès de l’Envoyé de Dieu. Peut-être le comportement de Mohammed y est-il pour quelque chose, tant il semble innover en matière de vie conjugale. Certains commentateurs rapportent cette scène où l’épouse de Omar répond avec affront aux reproches qu’il lui adresse. Décontenancé, il lui demande comment elle ose se comporter ainsi, et celle-ci de lui rétorquer que les femmes du prophète font de même. Sans tarder, Omar pose la question à sa fille Hafsa et à Oum Salama, qui lui confirment les faits : dans le harem prophétique, les femmes parlent en toute franchise à leur époux. De plus, selon certaines sources, ce dernier n’hésite pas à les aider dans les tâches habituellement dévolues aux femmes.
Cette présence féminine resserrée autour du prophète et le respect qu’il témoigne à ses épouses n’ont pas manqué d’étonner ses contemporains. Un jour, Amru, un guerrier reconnu, lui demande quelle est la personne à laquelle il tient le plus. Lorsqu’il s’entend répondre sans hésiter qu’il s’agit de Aïcha, Amru est déconcerté : il ne peut comprendre que le prophète cite une femme, fusse-t-elle son épouse.
La source des femmes
Ces femmes jouent un rôle majeur du point de vue religieux. Le Coran leur consacre des versets, leurs actions ont suscité des réponses divines et la tradition leur doit énormément. Aïcha, bien sûr, est une source de premier ordre. Les musulmans lui sont redevables de plus de 2000 hadiths qu’elle a rapportés. Après la mort du prophète, elle est vite reconnue comme « qora », l’une de ces rares personnes qui connaissent par cœur le Coran et en conservent des morceaux écrits. Aïcha s’exprime publiquement et n’hésite pas à critiquer vertement Othman, troisième calife, lorsqu’il écarte certains passages dans la collecte du livre sacré. Elle s’oppose aussi avec virulence à Abou Houraira, compagnon du prophète et important rapporteur de hadiths, à propos des purifications avant l’acte sexuel ou de la promiscuité entre hommes et femmes durant les prières. Aujourd’hui, une question titille les milieux tant religieux que féministes : Aïcha était-elle mufti ? Ses paroles et avis avaient-ils valeur de fatwas ? Le débat n’est pas clos. Mais pour ceux qui répondent par l’affirmative, cela devrait entraîner la possibilité pour les femmes de pratiquer l’ijtihad, d’émettre des fatwas et leur ouvrir les portes des instances religieuses officielles à travers le monde.
Les autres femmes de Mohammed ont également joué un rôle non négligeable. Les premiers califes chargés de fixer le dogme religieux se tournent régulièrement vers les veuves du prophète, mieux placées que quiconque pour évoquer son intimité, ses paroles et sa pensée. Hafsa aurait ainsi transmis à Othman un coran compilé et offert par Zayd ibn Thabit, un compagnon lettré. Le calife Mouawiya, lui, s’est naturellement tourné vers Oum Habiba lorsqu’il a voulu statuer sur la possibilité de prier dans des vêtements portés durant l’acte sexuel.
Le Coran comporte de nombreux versets conférant aux épouses du prophète un statut particulier. C’est après qu’un homme a ouvertement formulé son intention de se marier avec Aï- cha quand elle serait veuve qu’a été révélé ce verset de la sourate Al Ahzab : “N’épousez jamais les femmes avec qui [le prophète] aura eu commerce ; ce serait un crime”. Le Coran a également investi les femmes de Mohammed d’un statut particulier dans la communauté, en stipulant que les fidèles ne devaient s’adresser à elles qu’à travers un rideau. Cette règle a été révélée après le mariage de Mohammed avec Zaynab bint Jash, lors duquel des invités s’étaient attardés, empêchant les nouveaux époux de s’isoler. Certains juristes se réfèrent à ce verset pour exiger le port du voile ou encore proscrire la mixité.
Un collier de versets
La vie des épouses du prophète a également eu un impact sur certains aspects de la vie rituelle des musulmans. Selon des commentateurs classiques, la perte à deux reprises d’un collier aurait ainsi eu d’étonnantes répercussions. La première fois a lieu pendant une in cursion de l’armée musulmane en territoire ennemi. Lors d’une halte, Aïcha, qui accompagne son époux, se rend compte qu’elle a perdu son collier en agates – certains disent en opales. La troupe s’arrête pour retourner le sable et le retrouver. Les hommes enragent de ce caprice et Abu Bakr tance sa fille. C’est alors que l’ange Gabriel dévoile à Mohammed ce verset, compris dans la sourate An-Nisâ (Les Femmes), qui autorise les musulmans à se purifier avec de la terre propre s’ils ne trouvent pas d’eau. Les hommes se félicitent alors de la perte de ce collier qui a provoqué la descente d’une parole divine fort accommodante. Mais ce n’est pas la seule histoire de ce collier. Après l’avoir égaré une nouvelle fois, Aïcha serait partie à sa recherche seule dans le désert. Ayant perdu la trace du campement, elle s’endort entre deux dunes, épuisée. Réveillée par Safwan, un beau jeune homme, elle revient avec lui à Médine. La rumeur ne tarde pas : certains lui jettent la pierre, d’autres l’excusent, vantant la beauté de Safwan. Face à la gravité des accusations, Dieu révèle en quelques versets, compris dans la sourate Al-Nour (La Lumière), l’innocence de Aïcha et accuse les calomniateurs qui ont osé douter d’elle. Les religieux retiennent cette histoire sous le nom de Al Ifq (La Diffamation), tandis que les orientalistes parlent de L’affaire du collier.
Des féministes avant l’heure
Saint doit beaucoup aux épouses du prophète. Ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, leurs noms sont cités par les réformateurs et les fé- ministes musulmanes. Selon le commentaire d’Ibn Kathir, Oum Salama est par exemple à l’origine de la descente d’un verset de la sourate Al Imrân, reconnaissant la place des femmes et leurs sacrifices consentis pour la propagation de la nouvelle religion. Elle se serait en effet indignée que les femmes ne soient pas évoquées dans le récit de l’Hégire, elle qu’on surnommait “la femme aux deux exils” pour avoir fui deux fois, en Abyssinie et à Médine. Selon les commentateurs Mujâhid et l’imam Ahmad, c’est aussi Oum Salama qui, un jour, questionna le prophète ainsi : “Pourquoi nous les femmes ne sommes pas évoquées dans le Coran comme le sont les hommes ?”. Peu après, Mohammed reçut ce 35ème verset de la sourate Al Ahzab : “Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes sincères et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes, ceux et celles qui craignent Dieu, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles qui observent le jeûne, ceux et celles qui sont vertueux, ceux et celles qui invoquent souvent le Nom de Dieu, à tous et à toutes Dieu a réservé Son pardon et une magnifique récompense”. De sacrées paroles égalitaires et surtout révolutionnaires pour l’époque…
Dossier figurant dans le numéro 574 de TelQuel publié le 7 juin 2013.
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