130 chiens abattus et brûlés dans la région de Chichaoua

Sous la supervision des autorités locales, des chasseurs ont abattu 130 chiens errants dans la région de Chichaoua avant d'incinérer leurs cadavres.

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Une série de clichés montrant une opération d’abattage de chiens errants, relayées il y a deux jours par un site d’information local de la ville de Chichaoua, Chichaouapress, ont choqué les internautes. Les photos montrent une centaine de cadavres de chiens errants entassés dans des camions-bennes ainsi que des images d’un grand feu où les cadavres sont ensuite brûlés dans ce qui pourrait être une décharge. Des images largement partagées sur la toile.

« Ces actes ne sont bénéfiques ni aux animaux, ni aux populations ni à l’image du Maroc », dénonce la présidente de l’association de protection animale “Comme chiens et chats”, Aziza Nait Sibaha. Pourtant, selon la responsable associative, l’Organisation mondiale de la santé a trouvé une solution au problème des animaux errants, à savoir : « capturer les chiens et chats errants, les stériliser et les vacciner avant de les réintégrer dans leur habitat naturel ». « Cette méthode a fait ses preuves dans plusieurs pays développés, contrairement à l’abattage et à l’empoisonnement qui, jusqu’à maintenant, ne résolvent clairement pas le problème » regrette la présidente de “Comme chiens et chats”.

Cet abattage massif n’est pas le premier du genre cette année.  Au mois d’avril, les autorités de Rabat, Salé et Ksar El Kbir avaient procédé à un abattage par balles réelles de chiens errants. Un acte dénoncé par la Fondation Brigitte Bardot, qualifié de « révoltantes tueries de chiens ».  Suite à cette sortie, un représentant de  l’ambassade du Maroc en France, qui a reçu les membres de la Fondation, a déclaré : « L’engagement durable et sincère du Maroc dans la politique de préservation de l’environnement englobe bien entendu la protection des animaux » faisant référence à la COP22 qui se tiendra au mois de novembre à Marrakech.

 

 

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