Lors d’une conférence organisée le 14 avril à Rabat par la fondation Machrouâ pour la pensée et la formation, le premier secrétaire de l’USFP Driss Lachgar est revenu sur la question des libertés individuelles au Maroc et plus précisément sur l’homosexualité, la liberté de conscience et les rapports sexuels hors mariage. « Dès sa création, l’USFP n’a cessé de défendre les libertés », a tonné Lachgar. Pour le premier secrétaire du parti, « l’état des libertés était mieux avant au Maroc, surtout en ce qui concerne ces trois points. Malheureusement, depuis la fin des années 1990, le courant conservateur a pris le pouvoir et on a commencé à assister à des phénomènes importés du Moyen-Orient comme les plages séparées, l’habit afghan, etc », a-t-il expliqué.
Interrogé sur ces trois points d’achoppement, Lachgar a tout simplement répondu que « [l’homosexualité, la liberté de conscience et les rapports sexuels hors mariage] ne sont pas une priorité du parti car on ne peut pas réduire les libertés à ces trois cas. »
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