Il est l’un des co-auteurs de la série à succès L’couple. L’humoriste Hassan El Fad a déclaré lui-même qu’ils avaient plusieurs points en commun. Après avoir été scénariste lors de la première saison, puis acteur dans le rôle de L’hbib , il partagera ce ramadan l’affiche avec El Fad dans Kebbour et L’hbib, une troisième saison qui a vu son personnage gagner des galons. Rencontre avec l’humoriste Haytam Miftah.
Vous allez jouer aux côtés de Hassan El Fad dans la nouvelle série Kebbour et L’hbib ce ramadan. Pouvez-vous nous parler plus de cette série ? Est-ce une suite de L’couple?
Il y a un petit changement mais qui reste dans la continuité de L’couple. Après la réussite du personnage de L’hbib, El Fad et moi-même nous nous sommes dit que ce serait une bonne idée de ramener deux paysans à la ville dans le but de confronter les mentalités rurale et citadine. Dans cette nouvelle saison, deux nouveaux personnages font leur entrée, Aziz, le concierge de l’immeuble dans lequel résideront Kebbour et L’hbib, ainsi que Khadija, la propriétaire de l’immeuble. Nous avons joué sur ce choc des mentalités pour créer des situations comiques. Pour bien préparer cette série, nous avons commencé à écrire son scénario depuis novembre 2015.
Que vous inspire Hassan El Fad ?
Hassan El Fad est à lui seul une académie. Avec lui, tu apprends à gérer ta carrière, la manière avec laquelle tu vas être généreux avec le public. C’est quelqu’un de très généreux et très cultivé. J’ai fait sa connaissance en 2011. J’étais en tournée avec lui pour son spectacle “Aïn Sebaâ” et il a vu que je réagissais bien à ses vannes. C’est là qu’il a voulu qu’on écrive la saison I de L’couple, puis les capsules sur Internet pour sa tournée. Pour la saison II, il a voulu qu’on y rajoute des personnages, et c’est là qu’est apparu L’hbib.
Quand avez-vous décidé de devenir humoriste ?
Ce n’est pas en faisant marrer sa famille qu’on devient humoriste. En 2007, j’ai intégré le théâtre universitaire à la faculté des sciences de Casablanca. J’ai fait des pièces tragiques et comiques. En 2007, j’ai commencé à écrire pour le stand-up et j’ai participé dans des concours où j’ai obtenu des prix. C’est là que j’ai pris confiance en moi. Par la suite, j’ai intégré le conservatoire de théâtre de Casablanca pour apprendre à maîtriser ce talent.
Arrivez-vous à vivre de l’humour ?
Pour le moment, tout va bien et je peux vivre de ma carrière. Cependant, tant qu’il n’y a pas de grande production au Maroc, c’est risqué.
À quand votre premier one-man show ?
Quand je vais obtenir mon diplôme de Master à la faculté des sciences, je vais commencer à travailler pour mon premier spectacle. À partir du mois de septembre, je vais en commencer l’écriture.
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