Les syndicats restent déterminés face au gouvernement. En témoigne cette réunion, relayée par MAP, jeudi 26 mai, entre l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) à Rabat.
Cette rencontre entre les centrales syndicales était axée autour d’un projet de grève générale, mardi 31 mai. Ces dernières souhaitent à nouveau protester contre «le gel du dialogue social par le gouvernement et sur les efforts de ce dernier pour faire passer la loi “maudite” sur les retraites.» Elles en appellent donc à une grève générale de 24h.
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C’est loin d’être le premier sit-in annoncé par les différentes centrales syndicales. Depuis l’annonce du chef du gouvernement, le 22 décembre 2015, devant les parlementaires, au sujet de l’urgence de relever l’âge de départ à la retraite à 63 ans à l’horizon 2019, les syndicats ont vivement réagi. On pouvait ainsi lire, entre autres revendications, sur les pancartes des manifestants, lors des premières contestations en janvier : «Les pensions de retraite sont une ligne rouge à ne pas franchir» et «le blocage du dialogue social et de la négociation collective sont des rejets de la constitution, de la méthodologie démocratique, et des conventions internationales.»
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