Les enseignants-stagiaires menacent de manifester à nouveau

Les enseignants-stagiaires étudient l'idée de réinvestir la rue, faute de respect par le gouvernement de l'accord signé avec eux.

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Sit-in des enseignants stagiaires à Casablanca © Yassine Toumi

La difficile entente trouvée entre les enseignants stagiaires et le gouvernement risque de voler en éclats. Les futurs professeurs sont en train de discuter la possibilité de réinvestir la rue si deux points dans l’accord signé avec le gouvernement ne sont pas mis en œuvre, dénoncent-ils. «Nous voulons régler les choses à l’amiable, mais si le gouvernement ne respecte pas les termes de l’accord qu’on a signé, il nous pousse à revenir à la rue, ce que nous préférons éviter», nous explique Mustapha Idbenkacem, membre de la cellule de communication de la commission des enseignants-stagiaires.

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Car après avoir regagné les bancs des centres de formation des profs, les enseignants-stagiaires attendent que trois professeurs formateurs soient réintégrés à leurs postes. «Ces professeurs formateurs ont fait l’objet d’une suspension de leurs fonctions suite au soutien qu’ils ont manifesté à la lutte des enseignants-stagiaires», explique Mustapha Idbenkacem . «Du côté gouvernemental, on nous a promis de les réintégrer depuis la semaine dernière, mais depuis, on a plus aucune nouvelle», nous précise Hamid Elotmani, professeur stagiaire qui a participé aux négociations avec les autorités.

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Un autre point de discorde qui risque de remettre les compteurs à zéro est l’abandon des poursuites judiciaires contre un professeur stagiaire pour «perturbation contre les enseignants stagiaires qui boycottent la grève», «coups contre un professeur», nous détaille Idbenkacem. «Des accusations fallacieuses», affirme-t-il. Car avant ce cas «des poursuites judiciaires contre un autre enseignant-stagiaire avaient été abandonnées» comme le prévoit l’accord signé avec le gouvernement, explique Idbenkacem.

Si l’idée de revenir manifester est «seulement discutée et n’est pas encore prise»,elle pourrait se concrétiser «si le conseil national venaient à prendre cette décision», annonce Idbenkacem.

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