Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, plus de 80% des habitants en zones urbaines sont exposés a une qualité d’air en deçà des limites maximales.
Sur une période de deux ans, la base de données de l’OMS qui couvre 3 000 villes dans 103 pays révèle que dans 98% des villes des pays à bas et moyens revenus, les lignes directrices concernant la qualité de l’air ne sont pas respectées. Contre 56% pour les pays à revenu élevé, relève un rapport de l’organisation diffusé le 12 mai.
Le seuil maximum fixé par l’OMS est de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) pour la concentration moyenne annuelle de particules fines dans l’air en zones urbaines des pays émergents.
Les niveaux les plus élevés de pollution atmosphérique en zone urbaine sont constatés dans de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est, où les niveaux moyens par année dépassent entre 5 et 10 fois les limites établies par l’OMS. En 2014 la ville la plus polluée au monde était New Delhi en Inde. Désormais c’est Peshawar, dans le nord-est du Pakistan qui atteinte la première place. Son niveau de concentration de particules fines atteint 540 µg/m.
Le Canada se place premier suivi par la Finlande, l’Estonie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Irlande 20µg/m3. L’OMS note aussi une progression dans les pays de l’Europe de l’Est et de l’Amérique latine, tels que l’Argentine, la Colombie ou encore la Bolivie.
Le Dr. Flavia Bustreo, sous-directeur général de la branche Santé de la famille, de la femme et de l’enfant à l’OMS, rappelle que «la pollution atmosphérique est une cause majeure de morbidité et de mortalité». La diminution de la qualité d’air dans les villes augmente le risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës.
En 2012 la pollution de l’air extérieur a causé la mort de 3,7 millions de morts dans le monde.
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