Lors de la séance plénière à la Chambre des représentants tenue le 10 mai, le ministre chargé des Affaires générales a été une nouvelle fois interpellé sur la hausse éventuelle du prix du gaz et sur l’arrêté concernant la structure du prix du gaz butane subventionné, publié le 28 avril au Bulletin officiel.
Aucune augmentation n’est prévue d’ici la fin de ce mandat du gouvernement, assure le ministre. Et d’ajouter «qu’il est vrai que le gouvernement est entrain de réfléchir sur la décompensation du gaz butane mais pour le moment, aucune décision n’a été prise.»
Après la publication de cet arrêté au Bulletin officiel et qui n’a été accompagné d’aucune communication de la part du ministère des Affaires générales, la presse s’était inquiétée de savoir s’il n’allait pas s’accompagner d’une hausse du prix du gaz butane. Et pour cause, la publication de ce texte au B.O «instaure la libéralisation des importations», selon un opérateur du secteur.
Avant ce texte, l’Etat subventionnait le gaz en intervenant sur trois niveaux : importation, transport et distribution. Le gouvernement fixait aux importateurs marocains le prix de revente du gaz. S’ils le payaient plus cher que le prix fixé par l’Etat, ils envoyaient la note à la Caisse de compensation qui payait la différence. Dans le cas inverse, les importateurs remboursaient la différence à l’Etat. C’est ce qui s’appelait la «régularisation». Avec cette décision, l’État supprime cette régularisation en n’intervenant plus au moment de l’importation. Gouvernement comme intervenants nous ont assuré qu’il ne s’agit que d’un changement de «méthode de calcul» qui n’aura pas d’incidence dans l’immédiat sur les prix.
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