Lors du point de presse tenue après le Conseil du gouvernement du 21 avril, le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi a déclaré que « le discours du roi lors du sommet Maroc-Conseil de coopération du Golfe est fondamental ». Le ministre a également révélé que le Maroc ne réagirait pas aux fuites du rapport du secrétaire général de l’ONU sur la Minurso et que le royaume ne réagira à celui qu’après la publication de la version finale du texte.
Le porte-parole du gouvernent a tenu à indiquer que « le Maroc n’a aucune animosité envers les Nations Unies, mais plutôt envers son secrétaire général ». Et d’ajouter que « sur la question du Sahara, le Maroc reste sur ses positions à savoir le plan d’autonomie. »
Lors de son discours prononcé le 20 avril à l’occasion du sommet réunissant les pays membres du Conseil de coopération du Golfe et le Maroc, Mohammed VI s’est livré à une charge contre le secrétaire général de l’ONU. Il dénonce «des manœuvres orchestrées contre l’intégrité territoriale […] du Maroc». Des manœuvres qui consistent à «délégitimer la présence du Maroc dans son Sahara» ou à «affaiblir l’Initiative d’autonomie dont la communauté internationale atteste le sérieux et la crédibilité». Selon le souverain ces manigances sont particulièrement notables durant le mois d’avril, qui coïncide avec l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité sur la Minurso. Un événement qui, selon le roi, «est devenu un épouvantail qu’on agite à la face du Maroc et, parfois, un moyen de pression ou d’extorsion».
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