Crise de la Samir : Bras de fer entre la SDCC et Mohamed El Krimi

Énième épisode dans le long feuilleton la Samir. La filiale distribution de la raffinerie SDCC accuse le syndic Mohamed El Krimi d’ingérence. L’expert comptable s’en défend et s'explique.

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Mohamed El Krimi, Syndic de Samir @Yassine Toumi

Le feuilleton la Samir est loin d’être terminé. Cette fois-ci, c’est de l’une des filiales du raffineur dont il s’agit. La Société de distribution de carburants et combustibles, filiale de distribution de Samir, a déposé plainte contre Mohamed El Krimi l’expert-comptable qui a été désigné syndic judiciaire par le tribunal. Sa mission principale est de superviser la liquidation de la Samir. La filiale, SDCC accuse l’expert comptable d’ingérence dans ces affaires. Contacté par TelQuel.ma, le syndic affirme qu’il y a dépôt de plainte, mais nie en bloc les accusations d’ingérence. «Je ne me mêle pas de l’activité de la SDCC», nous confie-t-il. «Je n’ai jamais questionné les salariés de la société comme les responsables de la filiale le prétendent», ajoute-t-il.

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Pour rappel, le syndic de la Samir avait déclaré quelques jours seulement après sa désignation en tant que syndic qu’il fera en sorte que la raffinerie reprenne ses activités. Une ambition jugée démesurée par quelques experts financiers. «Entre les achats de pétrole brut, les charges financières et du personnel, il faut disposer de trois milliards de dirhams par mois pour faire tourner la Samir à nouveau. Et c’est énorme ! Sans oublier que Samir n’a plus de marché pour écouler ses produits. Les distributeurs locaux concluent des contrats de six mois avec les importateurs», nous relève une source interne.

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