Le baron Najib Zaimi dirigeait son “réseau criminel” depuis la prison

Le narcotrafiquant Najib Zaimi condamné à la peine capitale en janvier 2012 pour trafic de drogue et homicide volontaire exerce toujours ses activités depuis sa cellule.

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Image d'illustration. Crédit: DR

Najib Zaimi, détenu pour trafic international de drogue, homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, enlèvement, séquestration et torture, continue d’exercer son activité criminelle depuis la prison, selon un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relayé par la MAP.

Le communiqué explique qu’une équipe d’enquête s’est rendue dans une ferme de Zaimi, située à Kariat Arkmane, dans la commune Kebdana (province de Nador). Elle y a découvert et saisi une quantité importante d’essence (1 830 litres), de quatre voitures portant de fausses plaques d’immatriculation, de fausses plaques étrangères en métal et une ancre de marine. Des éléments «qui prouve que le dénommé Zaimi continue à diriger son réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue et s’apprêtait à effectuer une opération depuis sa ferme», indique le communiqué. L’enquête est en cours sous la supervision du parquet pour faire la lumière sur cette affaire et appréhender les éléments impliqués.

Qui Najib Zaimi ?

L’affaire remonte au 2 mai 2010. Najib Zaimi a été arrêté après  une irruption des forces de l’ordre à  son domicile à Nador  où ils ont saisi une quantité de chira estimée à 7 500 kg, d’importantes sommes d’argent, de faux documents officiels et différentes armes blanches. Près de deux an après, en janvier 2012, l’intéresse a été jugé  et condamné pour  trafic de drogue à l’échelle internationale et reconnu coupable de coups et blessures ayant entraîné la mort de son cousin, kidnapping, séquestration, torture. Il a été condamné à la peine de mort, assortie d’une amende de 600 000 dirhams et de dommages et intérêts et de 1 million de dirhams pour le compte de l’Administration des douanes.

Plusieurs membres de la famille du baron et des forces de l’ordre impliquées dans l’affaire ont  également été condamnés, notamment  son père Mohamed Zaïmi qui écopé de 20 ans de prison pour complicité et Mohamed Jelmad, un ex-chef de la Sûreté régionale de Nador jugé coupable de corruption et qui a écopé de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 15 000 dirhams.

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